Il a confié son ultime solution face à l’interdiction du sous-préfet de l’arrondissement de Yaoundé 2 de célébrer son mariage à l’état civil ce vendredi 14 août 2020.
« Je me rendrai à l’hôtel Massao (où est prévue de la cérémonie de mariage, Ndlr) avec mon témoin, Maurice Kamto. Nous allons célébrer avec les convives et je vais me constituer prisonnier s’il le faut qu’on m’arrête parce que j’ai émis le noble vœu de vouloir me marier », a confié Olivier Bibou Nissack à Equinoxe Radio.
Partie d’une rumeur, l’affaire s’est répandue dans les médias en l’occurrence de Mutations qui en a fait sa grande Une.
En effet, le sous-préfet de Yaoundé II, Mamadi Mahamat a proscrit la tenue du mariage à l’état civil ce jour, du porte-parole du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun(MRC).
Or, selon Bibou Nissack, « Les règles qui gouvernent l’exercice du mariage relèvent du droit des personnes. Elles sont donc régies au plan judiciaire et non administratif, c’est une garantie constitutionnelle », explique-t-il.
« J’ai honte pour mon pays », déclare l’homme politique non sans remettre en cause l’acte de l’autorité administrative qui « traîne dans la boue l’image de l’administration publique camerounaise », fustige-t-il au microphone du confrère.