C’est la bonne nouvelle qui découle de la visite d’un investisseur portugais ce jour au ministère du Commerce. Il a été reçu en audience ce lundi 29 novembre 2021 par le chef du département ministériel en charge des questions commerciales.
D’après le Camerounais Fokou Prosper de Business .ink qui l’accompagnait, la société Abran Congelados basée au Portugal exerce dans la pèche, la transformation, les ventes des coupes de poissons, et d’autres produits de la mer. A en croire Jorge Batista le PDG de Abran Congelados qui s’exprimait en langue portugaise, « Notre métier c’est les congelés. Nous avons ciblé le Cameroun à cause de sa stabilité politique, sa position stratégique en Afrique centrale .Nous visons quelques perspectives : les possibilités de vente, l’identification des lieux de vente, et de production. Nous voulons faire partie du tissu industriel .Nous envisageons l’installation d’une unité industrielle de transformation de poisson au Cameroun avec lequel nous partageons une histoire commune ».
Seul le Minepia délivre les avis d’importation de poisson
Le but de la visite est de solliciter l’accompagnement du gouvernement notamment en termes de montage. Ce qui cadre avec la politique de l’import- substitution au cœur des préoccupations actuelles du gouvernement. Selon le ministre Luc Magloire Mbarga Atangana du Commerce « depuis le 1er janvier 2021, le Cameroun est entré dans la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine. Sa production peut circuler librement. Il existe des lois incitatives à l’investissement. La stabilité politique du Cameroun est reconnue, son économie est dynamique, son choix est un bon choix ».En raison du covid-19, l’importation du poisson (250 mille tonnes) par an par le Cameroun se complique davantage. Ce qui explique l’intérêt de ce projet dans un pays où la pêche se fait de façon artisanale, en français facile de manière clandestine.
La rencontre de cet après-midi était le prétexte pour le mincommerce, d’indiquer que « le marché du poisson au Cameroun n’est pas un monopole, c’est faute d’acteurs. Le marché a besoin de partenaires nouveaux. Voyez le ministre de l’élevage, des pêches et des industries animales(Minepia). La licence d’importation n’est pas un problème depuis la libéralisation. Vous pouvez l’avoir en 48 heures, voir le Minepia par la suite qui délivre un avis technique d’importation ».