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Irma: « Au Cameroun, il y a une vraie reconnaissance du rôle social de la femme »

Irma
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La chanteuse franco-camerounaise a clôturé samedi en France une journée d’échanges contre les violences faites aux femmes, intitulée «Place aux filles! ».

Quelle différence faites-vous entre le combat des femmes de l’Hexagone et celui des femmes au Cameroun?

Le combat des droits des femmes est universel, les revendications sont les mêmes. Parfois, l’on a une vision catastrophique de l’Afrique. Or, au Cameroun, je peux vous dire qu’une place importante est laissée aux femmes dans la société. Cette place est reconnue par les hommes. Oui, il y a une vraie reconnaissance du rôle social de la femme.

Vous êtes déjà venue dans le Sud-Ouest pour présenter votre premier album, en gardez-vous un souvenir précis?

J’ai eu beaucoup de dates en France, effectivement. J’ai sillonné aussi le Sud-Ouest, la rencontre avec le public est toujours enrichissante.

Lorsque l’on vous découvre, on ne peut que constater votre jeunesse et admirer votre parcours artistique.  En quoi la scène a transformé vos ambitions musicales depuis vos débuts, grâce aux vues sur You tube ?

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La découverte de la scène change la vision du travail artistique, car se retrouver devant un public fait naître toutes les exigences humaines et musicales. De l’orchestration à la composition, en passant par la rythmique et aussi la nécessité de collaborer avec d’autres artistes.

Enfin, pourquoi le choix de New York pour travailler votre second album? Vous êtes pourtant francophone. La reconnaissance artistique doit-elle passer par les studios américains?

 

En fait, mon premier album a déjà été enregistré là-bas avec un ingénieur du son français. Cela est primordial pour moi, car la vision du son est différente. Les Américains cherchent la perfection, ils effectuent un travail scientifique, au risque de laisser une certaine vérité. Une trop grande maîtrise tue parfois l’essence même d’un album. Ce que j’aime, c’est le mélange des deux horizons. L’enregistrement de mon deuxième album à New York est un heureux hasard. J’aime bouger et je me suis retrouvée là-bas, dans cette capitale évidente de la musique. Elle m’a donné l’inspiration et j’ai hâte de retrouver la scène, le partage avec le public.

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