Avant la tenue de l’élection à la présidence de la CAF Issa Hayatou avait annoncé à la presse qu’en cas de défaite, il devait rentrer servir son pays.
« Si jamais je ne suis pas élu président de la CAF, je vais rentrer à la maison. Je ne serais pas au chômage au Cameroun ; je vais avoir quelque chose, à faire. Les gens ne devraient pas s’imaginer que c’est une question de vie ou de mort, » avait-il précisé à la presse.
C’est le Cameroun qui organise la 32ième édition de la coupe d’Afrique des nations (CAN) et le compatriote Issa Hayatou sera certainement sollicité pour son expertise en tant qu’ancien dirigeant de football au plus haut niveau continental.
Même au niveau de la CAF Issa Hayatou, ne pourrait pas être au chômage. Il a tendu la main au nouveau président de la CAF et a tracé les sillons d’une éventuelle collaboration. Dans son message de félicitation, il a indiqué : « Sachez Monsieur le nouveau président que je suis à votre disposition, si jamais vous avez besoin de mon expérience. On ne peut pas avoir bâti l’organisation de la CAF pendant 29 ans et nous tourner le dos, c’est impossible ».
Après sa défaite à la présidence de la confédération africaine de football (CAF), le camerounais Issa Hayatou s’est confié à la presse et n’a pas manqué d’afficher son indignation au président de la FIFA qui serait à l’origine de sa déchéance.