Le ministre de la communication était l’invité de RFI, mercredi 25 janvier 2017. Il a réagit à l’intervention du Cardinal Christian Tumi – l’invité de RFI, 24 heures plutôt.

L’Archevêque émérite de Douala, Christian Cardinal Tumi, dans l’entretien du mardi 24 janvier avec Carine Frenk, demandait de privilégier le dialogue en ce qui concerne la crise dite anglophone : « Nous sommes très inquiets parce qu’ils sont tellement convaincus. On va vivre sous tension jusqu’à quand ? Il faut qu’il y ait un dialogue parce que les anglophones sont aussi des Camerounais. Avec la violence, on ne construit rien, rien du tout. »
Un jour plus tard le Mincon comme à l’accoutumée est monté et a réagit suite aux propos du Cardinal Tumi. Interrogé également par Carine Frenk, le porte-parole du gouvernement, affirme que le dialogue proposé par l’ancien Archevêque de Douala est toujours privilégié par l’Etat du Cameroun : […] Le gouvernement reste ouvert… Le dialogue, c’est le maître-mot que le chef de l’Etat a instruit à son gouvernement et à l’ensemble de l’Etat. […] La responsabilité de tous les gouvernements au monde, en particulier celui du Cameroun, est de préserver l’ordre public. » Toutefois le Mincom, réaffirme que la violence ne peut pas être accepté dans un Etat de droit comme le Cameroun : « Lorsqu’une poignée d’individus, par la violence, par l’insurrection, par la menace, prend toute une région en otage, cela est inacceptable pour tout Etat de droit qui se respecte. »