LMZ, Lebledparle.com
Dans une vidéo diffusée mercredi 22 janvier sur sa page Facebook officielle, le journaliste au tempérament que l’on sait bien trempé s’en est pris à Samuel Eto’o qu’il accuse d’exploiter impunément des mineurs.
L’ancien chef de chaîne de Radio Siantou au début des années 2000 a exposé via son compte Facebook un supposé réseau entretenu par la légende camerounaise Samuel Eto’o et qui aurait conduit de nombreux enfants tout droit vers la perdition.
«Vivants ou morts, ils ne reviendraient jamais. On peut être bon père, mais on ne devrait jamais prendre les enfants des autres. On peut être bon père, mais on ne devrait pas mettre les enfants des autres dans une situation de précarité hostile aussi dangereuse juste pour les affaires», lance–t-il d’emblée.
«Affairisme, c’est ce que je dénonce. J’ai juré de ne jamais entré dans les duperies. Je ne vais jamais demander à Samuel Eto’o d’aller s’occuper de son enfant. Mais je vais demander à Samuel, vous avez pris des camerounais, des jeunes camerounais entre 10 et 12 ans. Ce qui est une exploitation de mineur, un crime pour l’humanité. Comment est-ce que les autorités camerounaises ont laissé des enfants de cette envergure-là voyager. Où se trouvent-ils? Quel est leur avenir? Toujours dans le business», poursuit le consultant de Radio France Internationale.
Dans la suite de sa dénonciation, Rémy Ngono se présente comme la voix des sans voix et rassure qu’il reviendra plus en profondeur sur cette affaire ô combien importante.
«Je n’ai pas de problème personnel avec qui que ce soit, mais je suis toujours la bouche de ceux qui ne peuvent pas exprimer leur colère. De ceux qui peut-être sont dans l’hiver entrain de trimer à gauche ou à droite. Et quand je sais que ces enfants ont été placés sous tutelle de Meçales, l’avocat d’Eto’o et que par la suite, c’est la fille de l’avocat qui a repris cela. Je vais y revenir en profondeur», Conclut le journaliste à ce sujet.
Il est cependant clair qu’il vient décocher un missile dont le retentissement ne saurait tarder.
