Le ministre de l’Enseignement supérieur Jacques Fame Ndongo a adressé une correspondance au recteur de l’Université de Ngaoundéré, Florence Uphie Chinje Melo le 31 janvier 2022 pour lui signifier des « graves dysfonctionnement » dans les gouvernances académiques, financières, sociale et infrastructurelles dont son institution fait l’objet.
En effet, dans le document parvenu à lebledparle.com et dont l’objet est « Dysfonctionnement et risque de trouble à l’ordre public », Jacques Fame Ndongo écrit : « Des informations concordantes parvenues à la très haute hiérarchie font état de graves dysfonctionnements dans les gouvernances académique, financière, sociale, et infrastructurelle de l’institution universitaire dont vous avez la charge. Ces dysfonctionnements persistants déjà portés à votre attention lors des missions de l’IGS à l’université de Ngaoundéré en 2021, sont de nature à compromettre non seulement la qualité de la formation, mais aussi, la paix sociale dans cette université… et cela ne saurait être toléré », peut-on lire d’entrée de jeu.
Attirant à nouveau l’attention du Pr Florence Uphie Chinje Melo qui dirige l’université de Ngaoundéré sur l’urgence de trouver une solution à ces problèmes, Fame Ndongo invite notamment cette dernière à prendre toutes les mesures pour procéder au paiement « immédiat » des primes d’excellence aux étudiants, réhabiliter la cité universitaire, rendre le restaurant universitaire opérationnel, organiser les soutenances de thèses PhD pendantes, « dans les meilleurs délais » non sans améliorer la transparence du processus de soutenance…
En outre, le ministre d’État, ministre de l’Enseignement supérieur appelle le recteur de l’université de Ngaoundéré au respect scrupuleux de l’orthodoxie administrative et à une gestion plus participative afin de rétablir un climat de travail sain dans cette université.