Le 14 octobre 2020, la Cellule de communication du ministère de l’Enseignement supérieur s’est exprimée sur les accusations portées contre son patron, le professeur Jacques Fame Ndongo, au sujet des taxes sur les téléphones qui rendre en vigueur au Cameroun ce 15 octobre. Dans un démenti servi à l’opinion publique nationale et internationale, le membre du comité central du parti au pouvoir depuis 38 ans, affirme n’être impliqué ni de prêt, ni de loin dans ce marché.
« Suite aux informations erronées contenues dans le post à connotation tribaliste intitulé “Comment Jacques Fame Ndongo, Libom Likeng, et Paul Zambo préparent le détournement des milliards sur les taxes des téléphones” et diffusés dans les réseaux sociaux, le ministre d’État, ministre de l’Enseignement supérieur rappelle ce qui suit : Le ministre de l’Enseignement secondaire ne gère ni les taxes, ni les téléphones ; ne connait ni d’Adam, ni d’Ève le sieur Paul Zambo ou la société Artificial Intelligence Technology SARL », précise-t-il.
Pour conclure, Jacques Fame Ndongo dans sa mise au point soutient que mêler son nom à ce « nœud de vipères », relève tout simplement de la « fantasmagorie ».
Pour mémoire, le 14 octobre 2020, une publication dans les réseaux sociaux, relatives à l’imputation des taxes chez les utilisateurs des téléphones portables et tablettes au Cameroun, faisait état de ce que les ministres des Postes et Télécommunications et de l’Enseignement supérieur étaient en partenariat pour « détourner les fonds » dans ce marché qui fait des gorges chaudes dans l’espace public.