Elle n’est pas allée de main molle dans son avis sur la CAF à l’ère Patrice Motsepe. Avec franchise et objectivité, elle pense qu’il n’a pas vraiment pris la mesure de son rôle à la tête de la Confédération africaine de football. « J’ai l’impression qu’il se voit plus à la tête de l’Afrique du Sud qu’à la tête de la CAF. Il ne se mouille pas. Je ne vois pas en train de prendre les sujets de la CAF à bras le corps », a martelé la journaliste Sénior.
Dans la mosaïque des sujets qu’il pouvait défendre fermement elle évoque notamment la décision de certains clubs européens de retenir des joueurs africains malgré leur convocation en sélection nationale ; comme on le voit pour André Onana. La position de Manchester United a prévalu sur l’autorité de l’équipe nationale du Cameroun. Tout pouvait être différent « Si lui-même il décide de faire le lobbying auprès de l’UEFA avec l’appui de Gianni Infantino pour que les clubs européens reviennent à de meilleurs sentiments et ne mettent pas les joueurs africains, ça peut changer quelque chose», estimela journaliste.
Ambitions
Elle a charrié le président de la Fifa à ce propos. Selon elle, Il a tout intérêt à militer pour un meilleur traitement des joueurs africains « Quand ça chauffe en Europe là-bas, il vient se réfugier chez nous et puis on permet qu’il continue de rester à la tête de la FIFA. Il faut qu’il nous aide en ce moment » commente la journaliste.
Par ailleurs, elle reconnaît pourtant que Patrice Motsepe a le profil de l’emploi pour donner le ton des réformes profondes à la CAF. Mais sa fidélité au « politiquement correct » et à la diplomatie montre bien qu’il ne compte pas se tailler un fauteuil à la CAF « on voit bien quelqu’un qui est en transition en fait », lance t-elle, qui en déduit que le milliardaire vise la présidence dans son pays après cette étape.