Le président de la Fecafoot a cristallisé les regards et les attentions comme à son habitude lors de la cérémonie du Ballon d’Or camerounais samedi dernier au Palais des Congrès. Le quadruple meilleur joueur africain de l’année est d’abord revenu sur son illustre parcours de footballeur, il a ensuite tenu des propos dithyrambiques à l’endroit de Roger Milla et de la première dame Chantal Biya, avant de rappeler au ministre des Sports Narcisse Mouelle Kombi qu’il est le « patron du football » au Cameroun. L’allocution de Samuel Eto’o ne s’est pas appesanti sur le bilan de la saison écoulée et les perspectives de celle à venir. Un état de choses que fustige le journaliste Alain Denis Ikoul.
Un discours empreint d’ « atalakou »
« J’ai été très embêté de voir le public s’extasier sur le discours du président de la fédération que j’ai personnellement trouvé très impertinent. Cette cérémonie est surtout l’occasion de faire le bilan le bilan de la saison, or le président a passé le temps à faire des « Atalakou » à ceux qui l’ont accompagné. J’attendais qu’il s’excuse auprès du peuple camerounais pour tous les couacs qu’il y a eus la saison dernière et même en ce début de saison: Des arbitres bastonnés, les querelles avec les clubs, des performances sportives de nos clubs complètement catastrophiques sur le plan continental et d’autres couacs, il n’en a pas fait allusion. Il s’est concentré dans son ‘atalakou’ et le rappel de ses épopées comme d’habitude, et moi j’ai été très embêté de voir ça », écrit-t-il sur CFOOT.
F* »*,kiyu journaliste.la cérémonie c’était quoi ?le Ballon d’or,c’est Népal l’ensemble Général de la fecafoot,