Dans L’Arène du dimanche 11 septembre 2022, Jean Bahebeck lance des fleurs à Fridolin Nké et Dieudonné Essomba. Il y était invité pour parler des 64 ans de disparition d’Um Nyobe.
Le militant de l’Union des Populations du Cameroun pense que son collègue d’université Fridolin Nké est un intellectuel fou et il regrette le fait que Dieudonné Essomba ne soit pas entendu par le gouvernement du Cameroun. « Fridolin Nké est intellectuellement fort, méfiez-vous ! (…) On peut avoir des intellectuels fous. Les vrais intellectuels sont d’ailleurs presque des fous. C’est à la gouvernance de détecter ce qui vient de leur folie et ce qui vient de leur capacité intellectuelle souvent inégalable. C’est dommage que le gouvernement n’écoute pas les types comme Dieudonné Essomba. Il dit choses extrêmement pertinentes », déclare le medecin.
Il s’appuie sur le cas de Jean Jacques Rousseau et voltaire son assertion sur ces deux figures souvent controversées paysage des idées au Cameroun. « Le père de la révolution française c’est Jean Jacques Rousseau. Regardez la vie de l’homme. Jean Jacques Rousseau est un musicien de cabaret qui n’arrive pas à élever ses enfants, qui les donne à l’assistance publique. Mais avec Voltaire, ils pilotent le front intellectuel de toute la révolution française. On soupçonne que c’est lui qui a écrit les droits de l’homme », illustre l’universitaire.