Le journaliste s’est prononcé sur la violente altercation qui a opposé l’honorable Nourane Fotsing à deux policiers hier à Bafoussam dans une tribune libre parvenue ce 21 juillet 2021 à notre rédaction. En s’appuyant sur une histoire similaire qui avait mis aux prises un homme en tenue français et un élu de l’opposition, Jean Bruno Tagne salue le « calme », le « sang-froid héroïque » dont avait fait montre ce dernier, tout l’inverse des policiers camerounais qu’il qualifie de « chiens enragés ».
Jean Bruno Tagne compare les Police française à celle du Cameroun à l’aune de l’affire Nourane Foster. « Voici deux scènes dans deux environnements différents avec des policiers dans l’exercice de leurs fonctions. D’un côté on a un policier calme, professionnel et d’un sang-froid héroïque face à l’agressivité d’un député. Ledit flic a par la suite porté plainte et eu gain de cause», relate l’ancien pensionnaire de Canal 2 international.
« De l’autre côté (au Cameroun Ndlr), on a des policiers frustes, excités comme des puces, qui foncent tels des chiens enragés vers une dame qu’ils couvrent d’injures publiques et de menaces devant son mari et ses enfants. C’est indigne», fustige-t-il.
«Agressivité inutile et bête»
«Il faut qu’on explique aux gens que la violence, quel que soit le cas n’a pas de place dans la société, surtout venant des fonctionnaires de police dont la responsabilité première est de nous protéger. La facilité avec laquelle certains policiers cassent la gueule aux citoyens pour un oui ou un non est symptomatique de l’impunité dont ils bénéficient malgré ces actes de barbarie à répétition. L’Etat de droit ne tolère pas cette agressivité inutile et bête», conclut-il.