Le journaliste et écrivain a été l’invité de « Sacré Matin » sur Balafon radio le lundi 27 septembre 2021. Il a été interrogé sur le renouvellement des organes de Base du Rassemblement démocratique du peuple camerounais en cours en ce moment sur toute l’étendue du triangle nationale.
Depuis quelques jours, les camerounais assistent à un spectacle sans précédent dans le cadre renouvellement des organes de Base du RDPC, marqué par les casses, les incendies etc. Interrogé sur la question, le journaliste parle d’une montée en puissance dans l’agir au sein du parti au pouvoir. « Cette fois on est monté en puissance, on est passé par la tricherie, bagarre, incendie. On sera passé par toutes les émotions ! Il y a que la base du RDPC commence à se révolter des pratiques des cadres du parti», déclare JBT.
Le Directeur Naja TV pense que cela traduit l’absence d’idéologie, mais plutôt le combat pour les strapontins. « Il n’y a aucune idéologie derrière, personne ne propose grande chose ! Les gens recherchent uniquement les avantages, les postes. Ils veulent rester au pouvoir…», ajoute l’écrivain.
Bien plus, il déplore le silence des autorités compétentes par rapport aux escalades de ces renouvellement des organes de base du RDPC. « Ce qui me gêne, c’est l’impunité dans laquelle ces actes se passent. J’ai vu les forces de l’ordre supplier les gens qui ont barré les routes, pourtant Bibou Nissack et Alain Fogue sont en prison pour moins que ça.», poursuit-il.
L’homme des médias fait le parallèle avec les élections habituellement organisées au Cameroun. « Ce qu’on voit au sein du RDPC ou les élections sont contestées, c’est exactement la même chose lors des élections présidentielles. Il n’y a jamais eu de véritables élections…», précise-t-il.
Après son promoteur, JBT pense que le parti ne survivra pas. « Je dis, le Cameroun attend toujours son premier président élu. Il n’y a jamais eu de véritables élections ! Le RDPC ne survivra pas après Biya… Imaginez que ce qu’on est en train de vivre avec le RDPC se passait avec le MRC, CPP ou le SDF…», martèle l’ancien journaliste de Le Jour et Canal 2 international.