L’affaire des primes des lions indomptables continue de susciter des réactions sur la toile. Jean-Bruno Tagne, ancien journaliste sportif et aujourd’hui journaliste politique s’exprime sur cette affaire sur son mur Facebook ce vendredi 21 juin 2019.
L’écrivain par ailleurs estime que les dirigeants sportifs sont pris au piège dans leur mauvaise gestion de la chose sportive. « Les dirigeants de la Fécafoot et leurs alliés du ministère des Sports sont pris au piège de leurs atermoiements et de leur attentisme légendaire. Ils démontrent à quel point les Lions sont tellement plus intelligents qu’eux. Pendant toute la durée du stage, ils ont avalé les couleuvres, en attendant que la liste des 23 joueurs retenus pour participés à la CAN soit publiée. Et à la veille du coup d’envoi, ils déposent leurs revendications sur la table, mettant de fait les autorités dos au mur. Ceux-ci doivent se mordre les doigts pour n’avoir pas, comme le prescrit le décret du 26 septembre 2014, discuté et convenu du montant des primes au moins trois mois plus tôt », écrit-il.
Ci-dessous, l’intégralité de la communication de Jean-Bruno Tagne.
La tragédie des Lions Indomptables
A quelques heures du coup d’envoi de la CAN 2019 en Egypte, le Cameroun en est encore à discuter des primes de participations à cette compétition avec ses joueurs. Lesquels ont menacé de ne pas faire le voyage s’ils n’obtenaient pas une augmentation substantielle. Ce fut déjà le cas en 2014 avant la Coupe du Monde au Brésil, tel que je le relate dans mon livre, « La tragédie des Lions Indomptables » parue en 2015…
Les dirigeants de la Fécafoot et leurs alliés du ministère des Sports sont pris au piège de leurs atermoiements et de leur attentisme légendaire. Ils démontrent à quel point les Lions sont tellement plus intelligents qu’eux. Pendant toute la durée du stage, ils ont avalé les couleuvres, en attendant que la liste des 23 joueurs retenus pour participés à la CAN soit publiée. Et à la veille du coup d’envoi, ils déposent leurs revendications sur la table, mettant de fait les autorités dos au mur. Ceux-ci doivent se mordre les doigts pour n’avoir pas, comme le prescrit le décret du 26 septembre 2014, discuté et convenu du montant des primes au moins trois mois plus tôt.
Et comme d’habitude, « sur très haute instruction du chef de l’Etat », les Lions Indomptables finiront par obtenir ce qu’ils ont demandé…
Je veux bien qu’on accuse ces Lions de manquer de patriotisme. Mais au fait, qu’est-ce qu’on fait ou qu’est-ce qu’on a fait de ceux qui, par leur rapine, nous ont fait perdre l’organisation de la CAN 2019 ?