L’universitaire mentionne qu’il n’est plus motivé dans son rôle d’enseignant et qu’il continue d’enseigner par compassion pour ses étudiants. « Moi à mon niveau, je ne suis plus motivé. J’enseigne parce que j’ai pitié des étudiants », déclare Jean Calvin Aba’a Oyono, dans Club d’élites sur Vision4.
les enseignants souffrent
Il critique également le fait que certaines préoccupations importantes, comme les difficultés que rencontrent les Camerounais, sont reléguées au second plan par rapport à des sujets moins essentiels, tels que les discussions sur des produits de consommation comme Moulinex ou « Djanssan ». Il souligne l’importance de la liberté d’expression et de la possibilité de critiquer les problèmes qui touchent le pays, même si cela peut susciter des réactions défavorables. « Pendant que les camerounais souffrent, vous parlez de Moulinex, vous parlez de « Djanssan » (…) Les enseignants souffrent. Vous n’allez pas empêcher aux gens de parler. Nous sommes dans un pays où les gens ont peur de parler », ajoute le Pr Jean Calvin Aba’a Oyono, dans Club d’élites sur Vision4.
Ces déclarations reflètent la frustration et les préoccupations du Pr. Jean Calvin Aba’a Oyono concernant la situation au Cameroun et le climat de peur qui, selon lui, entrave la liberté d’expression dans le pays.