Alors que le journaliste et directeur de publication de l’Œil du Sahel a argué que le Cameroun n’est pas le Libéria, « l’allié fidèle » de Samuel Eto’o n’a pas tardé à le reprendre.
Après l’annonce de son exclusion du Comité exécutif de la Fécafoot, Guibaï Gatama n’est pas resté les bras croisés. C’est sur sa page Facebook qu’il a réagi à la suite de cette décision. « L’avénement d’une société vertueuse passe par des réactions allergiques et brutales. L’épisode de ce week-end, métastase d’un mal qui ronge progressivement la Fécafoot comme un cancer, est révélateur des dérives face à l’exigence élémentaire de conformité aux textes et règlements qui doivent nous guider. Ce, indépendamment du statut de légende et de la ferveur populaire dont certains raffolent.
Mon engagement pour le respect de la chose publique n’est pas un caprice personnel, c’est le don de ma modeste personne, fils de montagnes et de steppe épris d’honneur et de dignité, pour que l’idéal d’une société juste et respectueuse de l’éthique demeure pour nous-mêmes et nos enfants un accomplissement vertueux.
Le devoir de mobilisation face à l’arbitraire est un trait de caractère qui me sert de fil d’Ariane. Je n’y dérogerai pas dans le cas d’espèce. L’histoire n’est donc pas terminée, elle a seulement commencé à s’écrire.
Nous avons évidement des challenges plus importants que le football (éducation, emploi, santé, infrastructures, accès à l’eau potable, électricité…). Et la société à laquelle nous aspirons, pour nous-mêmes et nos enfants, commande de poursuivre notre combat pour la légalité et l’équité sur tous les terrains. Ce d’autant que nous sommes convaincus que le Liberia n’est pas le Cameroun.
Ensemble, malgré nos différences de perceptions et de projections, mais liés par ce pays que nous chérissons tous, il y a un futur souhaitable à construire.
Et comme José Marti le clame : « La liberté coûte très cher et il faut, ou se résigner à vivre sans elle, ou se décider à lui payer son prix. » Évidement mon choix est fait …l’avenir nous le dira, le temps nous l’autorise. »
Une réaction que n’est pas passé inaperçue pour les fervents défenseurs de Samuel Eto’o comme Jean Crépin Nyamsi, surtout la comparaison faite par Guibaï Gatama entre le Cameroun et le Libéria.
Jean Crépin Nyamsi rappelle à Guibaï Gatama qu’Éto’o n’a pas d’ambition politique comme ça a été le cas au Libéria
Voici la réaction de celui qui se dit être « l’allié fidèle » du président de la Fécafoot.
« Chers compatriotes, demandons à Guibaï qu’il explique aux Camerounais ses propos sur Samuel Eto’o et je cite le concerné: « le Cameroun n’est pas le Libéria ».
Nous connaissons tous l’histoire récente politiquo-footballistique du Libéria avec l’élection d’une légende du football comme président de la République.
Il faudra dire à Guibaï que Samuel Eto’o n’est l’adversaire politique de personne, il n’a même pas l’intention de s’orienter vers la politique.
Samuel Eto’o est sur le terrain du football et c’est le lieu idéal pour affronter les adversaires de tout genre.
Cher Guibaï, le Samuel que je connais ne parle jamais de politique. Il a été élu pour améliorer le football camerounais et c’est sur ce terrain, il travaille tous les jours. »