C’est la question philosophique que se pose le président du Parti des démocrates pour le développement du Cameroun(Paddec) ce 22 octobre 2019.
Sur la page Facebook de sa formation politique, Jean de Dieu Momo a voulu analyser les incontinents de la guerre partant d’un fait historique de la région donc il est origine ; l’Ouest Cameroun.
Pour le président du Paddec, en organisant une guerre, il importe de bien évaluer les contours au risque de perdre en même temps ladite guerre et ce pour quoi on lutte.
Le membre du gouvernement tient ainsi pour principaux destinataires à son message les hommes politiques à qui il veut réitérer que la politique, en tant que guerre d’idéologies, ne saurait être un facteur de destruction d’un pays en lieu et place de construite celui-ci.
C’est en tout cas la teneur de la publication de Fo’o Dzakeutonpoug que vous propose lebledparle.com.
Question existentielle
« A l’époque coloniale la ville de Dschang était le chef de région Bamiléké. La ville était belle avec son centre climatique. Tous les touristes venaient se promener dans notre ville qui était un joyau sous régional. Et puis patatras ! la guerre d’indépendance est venue. Les populations de Dschang sont entrées en rébellion et ont pris des armes pour entrer dans le maquis. Pas toutes mais plusieurs chefferies traditionnelles ont pris le maquis. Les maquisards ont tué ceux, comme le chef Bafou, qui ne voulaient pas faire la guerre. En conséquence le chef-lieu de la région Bamiléké a été déplacé à Bafoussam. Nos parents nous ont fait perdre le chef de région pour une guerre qu’ils n’ont pas gagné. Qu’est-ce que nos enfants entrés aussi en rébellion vont encore nous faire perdre ? la ville de Nkongsamba a été abandonnée et le train n’y arrive plus à cause de la rébellion. Pourquoi nous n’apprenons pas de nos erreurs ? C’est quelle politique que nous faisons ? celle de la construction ou celle de la destruction de notre pays ??? Fo’o Dzakeutonpoug », a écrit Jean de Dieu Momo.