Jean De Dieu Momo n’apprécie pas le fait que le corps enseignant et celui des avocats soit « utilisés » dans le cadre de la crise anglophone qui sévit au Cameroun depuis quatre ans.
Dans une publication sur sa page Facebook, le ministre délégué auprès du ministre de la Justice affirme que « Les communautés de goût en partage des enseignants et des avocats sont utilisées comme cheval de Troie dans les guerres par procuration ! »
Or, : « Nous devons reconnaître que les enseignants sont les pères-instructeurs de la cité », rappelle le président du Paddec. Pourtant, pour ce qui est des communautés des avocats, : « Il apparaît clair qu’elles ne réalisent pas le désastre dont elles sont à l’origine », déplore le membre du gouvernement.
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Les communautés de goût en partage des enseignants et des avocats sont utilisées Comme cheval de Troie dans les guerres par procuration !
Deux communautés de goût en partage se sont particulièrement illustrées ces dernières années par le mal être dont elles souffriraient. Ce mal être nous a conduit dans la crise au NOSO. Il s’agit de la communauté de goût en partage des Enseignants et celle des avocats. Les premières ont engendrées les secondes qui sont venues à leur rescousse sans le dire. Alors que les premières revendiquent, avec raison une meilleure prise en compte et un bon encadrement, les secondes s’érigent en redresseurs de torts, soi-disant en contre-pouvoirs autoproclamés et revendiquent par la force le pouvoir de tout régenter dans la cité.
Nous devons reconnaître que les enseignants sont les pères-instructeurs de la cité en ce qu’ils forment et formatent les futurs parents, les futurs dirigeants qui permettent à un État de grandir. Mieux encadrés ils produiront des parents, des citoyens travailleurs, patriotes et républicains qui penseront d’abord à bâtir leur pays au lieu de le détruire ou de passer leur vie à entraver les efforts du gouvernement.
Quant aux secondes communautés de goût en partage identifiées comme étant à l’origine de la décrépitude et la guerre dans le Noso, il apparaît clair qu’elles ne réalisent pas le désastre dont elles sont à l’origine si l’on en croit l’arrogance dont elles continuent de faire preuve à un moment douloureux de l’histoire de notre pays dont elles semblent constituer le cheval de Troie par lequel la déstabilisation de notre pays passera.
Sont-elles au courant de servir la cause du grand capital prédateur dans le cadre de la guerre hybride dont notre pays est victime ? Je ne le pense pas. Cette communauté nécessite une sérieuse prise en main si nous ne voulons pas tous en périr.
L’histoire enseigne que l’ordre des Templiers fut devenu tellement puissant qu’il éclipsait et menaçait la suivie même du Roi qui fut contraint de prendre des mesures drastiques pour limiter les effets de leurs pouvoirs. Une meilleure prise en charge commencerait à mon avis par un bon encadrement idéologique et morale dans une Law School comme l’a demandé le Grand Dialogue National.
Naturellement la leçon issue des Templiers commande de discipliner la tête qui entraîne le corps dans les contestations dont profitent les entrepreneurs de la guerre hybride qui agissent par procuration en utilisant ces corps de métiers et ces communautés de goût en partage.
Fo’o Dzakeutonpoug