Comme la majorité des membres du gouvernement, Jean De Dieu Momo s’est prononcé sur la marche initiée par Maurice Kamo et qui est actuellement en cours.
C’est dans les colonnes de Cameroon Tribune dans sa parution du 21 septembre 2020 que le président du Parti des Patriotes démocrates pour le Développement du Cameroun(Paddec) a donné son avis sur les marches dites pacifiques qui ont lieu en ce moment dans les grandes artères des métropoles camerounaises.
« M. Kamto a dit que si on convoque les collèges électoraux, il va appeler à une ‘’marche’’ donc à une révolution pour ‘’chasser’’ le président de la République. Les collèges électoraux ont été convoqués pour le 6 décembre 2020. Il a effectivement convoqué la révolution et a fixé une date pour celle-ci, à savoir le 22 septembre », a rappelé le ministre délégué auprès du ministre de la Justice dans le journal de Marie Claire Nnana.
Les sanctions encourues
Dans sa posture d’avocats international, Me JDDM a expliqué qu’en organisant une insurrection, Me Maurice Kamto : « est puni d’un emprisonnement à vie, celui qui tente par la violence, soit de modifier les lois constitutionnelles (le Code électoral en est une), soit de renverser les autorités politiques instituées par ladite loi (à savoir le Président de la République), ou alors de les mettre dans l’impossibilité d’exercer leur pouvoir», peut-on lire dans le quotidien bilingue du gouvernement.
Pa ailleurs, «de ma posture de président de parti politique, je voudrais attirer l’attention des Camerounais : il ne faut pas maquiller cela par une insurrection. Celle-ci est un mouvement spontané », pense l’homme politique qui estime que « ce Monsieur n’agit pas seul. Il s’est associé à des groupuscules de la société civile. Et ses soutiens locaux se vantent d’avoir réuni des fonds colossaux », rapporte CT.