Jean De Dieu Momo continue de s’inscrire en faux contre les informations selon lesquelles il serait en train de préparer l’exil pour la France au vu de la situation sociopolitique tendue au pays.
Dans l’édition du 28 février 2020 du journal Le Messager, un article intitulé « demande d’exil : la nouvelle affaire de Jean De Dieu Momo », indiquait que le ministre délégué auprès du ministre de la Justice Garde des Sceaux Jean De Dieu Momo serait engagé dans une procédure d’obtention d’une carte de résidence et de séjour en France.
En effet, relatait le journal de Pius Njawé, l’affaire était jusqu’ici, gardée entre le ministre délégué auprès du ministre de la Justice, Jean De Dieu Momo et Cyrille Inès Laure Nounamo Kamto, militante du RDPC et par ailleurs vice-présidente communale de la campagne présidentielle pour la localité de Baham.
Malheureusement, les relations entre les deux hommes politiques ont pris d’un coup jusqu’à la publication des documents personnels du président du Paddec.
Demande un exil, qui subit une pression interne…
Pour le membre du gouvernement, demande l’exil qui est acculé par le pouvoir en place or, il a le pouvoir et il est au pouvoir, affirmait-il sur un plateau de télévision.
« J’apprends que les talibans racontent que le pays est dans un tel état de décrépitude que même les ministres préparent l’exil ? Ce document prouve que j’avais engagé la procédure d’installation à Paris pour développer ma carrière internationale depuis 2017 et j’ai été nommé le 4 janvier 2019. Quel fou changerait ma position actuelle tant convoitée et jalousée pour un exil alimentaire alors que j’ai le tapis rouge qui donne le goitre ? La demande d’exil suppose qu’on est menacé de mort du fait des autorités de son pays. Or ici l’autorité ayant le pouvoir c’est moi. Serais-je menacé de mort par moi-même ? Réfléchissez un peu dion ! On dirait que les vampires ont mangé vos cerveaux de moineaux minceuuuu !!! », écrit-il sur sa page Facebook.
Trêve de distraction !
Pour l’homme politique, l’heure n’est pas à la distraction dans laquelle semblent l’abandonner les « talibans » au moment où se posent avec acuité l’épineux problème des rapports de Human Rights Watch(HRW) contre les forces de défense.
« Pas de tentative de diversion. Restons concentrés sur le faux rapport de HRW qui prépare la guerre hybride au Cameroun avec les talibans en cheval de Troie. Vous n’allez pas réussir à détourner mon attention sur les vrais enjeux. Vous voulez qu’on oublie les manœuvres souterraines que vous faites avec les prédateurs pour attaquer notre pays. Mais nous sommes vigilants et vous ne réussirez pas », déclare Fo’o Dzakeutonpoug.