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Jean Njeunga : « Paul Biya a donné le trophée à George Weah quand il était au Tonnerre, aujourd’hui, ils sont collègues »

Capture.JPG Jean Djeunga

Le président du Front Uni du Cameroun (FUC), Jean Njeunga qui avait promis de rendre « tout gratuit » au Cameroun s’il devenait président de la République lors de la course à la présidentielle d’octobre 2011, a expliqué ce matin sur ABK Radio les raisons qui l’on amené à boycotter la dernière élection présidentielle au Cameroun.

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Jean Njuenga (c) Droits réservés

La tricherie et la vétusté du régime   

L’ancien candidat à l’élection présidentielle d’octobre 2011 soutient qu’il n’a pas pris part au scrutin du 7 octobre 2018 pour des causes de tricherie et l’âge du président de la République : « je ne pars plus aux présidentielles parce qu’on triche trop… Le président est vieux. Trop c’est trop ! Il a donné le trophée à Weah [George Weah Ndlr] quand il était encore à tonnerre et aujourd’hui, ils sont collègues », regrette Jean Njeunga.

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Il suggère à Paul Biya dans la foulée de quitter « les choses, avant qu’elles ne le quittent ». Le candidat à la mairie de Douala 2e rassure d’ailleurs sur son bon sens et ses convictions politiques qui ne souffre d’aucune contestation selon lui : « Je suis un homme de vérité, je suis un homme qui ne ment pas. Je ne suis pas comédien, je suis incorruptible… Je suis un homme sérieux, le parti au pouvoir a voulu que je travaille avec lui, j’ai refusé », a-t-il révélé.

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Revenant sur ses différents challengers à la mairie de Douala 2e, l’homme politique rassure : « Est-ce que Denise Fampou a les cornes sur la tête ? Elle n’a rien fait pour Douala 2e. Moi je pars aux élections pour gagner, et si je gagne, je vais transformer Douala 2e. Cet arrondissement sera comme Paris », a-t-il fait savoir sur ABK ce matin du vendredi 13 décembre 2019.

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De mémoire, Jean Njeunga, candidat à l’élection présidentielle d’octobre 2011 avait créé le buzz sur l’espace politique camerounais après une interview à la chaîne de télévision Équinoxe TV dans laquelle il rassurait que si les Camerounais venaient à le porter à Etoudi, il rentra « Tout sera gratuit ».


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