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Jean Jacques ZE demande pardon pour avoir parlé de « DERATISATION » dans les zones anglophones du Cameroun

Jean Jacques ZE

« Je suis prêt à de nombreux sacrifices pour réparer cette imprudence », déclare le rédacteur en chef de la chaine privée Vision 4 qui depuis quelques jours subit de sévères critiques de la part d’internautes qui condamnent sa prise de position dans une chronique au journal télévisé.


Jean Jacques ZE
Jean Jacques ZE – DR

L’Etat du Cameroun s’est lancé dans une vaste opération d’arrestation de quelques « leaders» des contestations en zone anglophone, avec notamment l’incarcération des leaders du Consortium des organisations de la société civile anglophone dissout; l’interpellation et la mise aux arrêts de l’avocat général à la Cour suprême, Ayah Paul Abine et celle de Sokem Ngale Mborh , l’un des adjoints du Procureur général près la Cour d’appel du Sud-Ouest à Buea.

Pour Jean Jacques Ze qui analysait cette situation dans une chronique au journal télévisé du 27 janvier sur Vision 4, « Il s’agit d’une opération d’anéantissement des réseaux mafieux engagés par le gouvernement pour mettre fin à ces troubles en zone anglophones ». Le Chroniqueur est allé plus loin dans son texte en précisant que « La  DERATISATION qui est en marche aujourd’hui (en zone anglophone, ndlr) n’a pas encore fini de dévoiler tous les secrets de cette affaire». Des paroles qui fâchent des internautes, qui voient cette prise de position comme un acte anti patriotique et une haine envers les « anglophones ». Ils comparent même le journaliste et sa chaine de télé à la Radio des Milles collines au Rwanda.

Pour approfondir :   Barreau du Cameroun : Les avocats maintiennent la grève

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Mardi 31 janvier l’ancien journaliste de Canal 2 international est sorti de son silence en demandant des excuses publiques sur son profil Facebook.

Depuis quelques jours, j’ai perdu le goût de travailler et de rire. J’ai découvert comment l’utilisation d’un mot peut être dangereuse et parfois ne pas exprimer sa pensée. Dans mon texte, le mot que j’utilise et que je n’utiliserai plus jamais quelque soit la circonstance ne s’adresse pas à une communauté, surtout pas à la communauté anglophone. Les syndicats ont clairement désapprouvé des actes odieux posés par des fossoyeurs des vraies revendications anglophones. Ce sont ces mauvais récupérateurs que je condamne jusqu’à présent. C’est tous ceux qui ont voulu profiter de la pluie pour faire la pêche que je condamne. En espérant et je le dis souvent que même au niveau de l’administration, du gouvernement et des Fmo , l’État ne laissera pas échapper les auteurs des abus. Mes collègues anglophones d’aujourd’hui et ceux d’hier me connaissent et savent que je n’ai jamais montré moindre signe d’animosité ou de haine. J’ai toujours promu leur intégration et leur promotion. Je voudrai en toute humilité vous prier d’accepter mes excuses si ce mot a causé tant de dégâts. Il a été utilisé sans aucune arrière pensée et je l’avoue avec beaucoup de légèreté. Aucune intention de blesser ou de nuire. Je suis prêt à de nombreux sacrifices pour réparer cette imprudence. Encore toutes mes excuses. Que Dieu nous protège tous , a écrit le Directeur Général adjoint de la chaine basée à Nsam à Yaoundé.

LeBledParle.com vous propose de suivre cette chronique en question

Pour approfondir :   Célestin Bedzigui : « Le problème de Sangmelima n'est pas tribal »

https://www.youtube.com/watch?v=0ZCG_Uf3KvE&feature=youtu.be


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