Le trop-plein d’émissions de débats politiques au Cameroun fait l’objet de discussions houleuses entre hommes de médias sur la toile. Après Martin Camus Mimb, Yolande Bodiong et Michel Ngatchou, Jean Jacques Ze rentre dans la danse.
Les chaînes de télévisions camerounaises ont marqué leur préférence aux émissions de débats politiques, reléguant au second plan, les programmes de divertissement. Cet état de fait a été décrié par Martin Camus Mimb dans une sortie effectuée sur Facebook le 13 avril 2021. Si Michel Ngatchou s’est inscrit en faut concernant ce point de vue du reporter sportif, le Directeur général de Vision 4 quant à lui, le partage totalement. « Sur les questions de rentabilité, il est inutile de discuter avec ce que dit Martin, patron de presse et grosse expérience des télévisions nationales et internationales. Je pense qu’il a simplement dit ce qui est réel», écrit Jean Jacques Ze.
« J’ajouterai pour participer au débat, que le débat politique a la camerounaise est plus nocif à la liberté que la dictature. Il ne construit pas la vérité et ne permet pas une meilleure compréhension des enjeux. Les vrais politiciens sont tournés en bourrique, les experts sont laminés et noyés. Il ne reste qu’un spectacle. Le téléspectateur compte le nombre de coups donnés ou encaissés. L’intellectuel se renie», poursuit le présentateur du journal de 20H sur la télévision africaine.