Jean Stéphane Biatcha : « Jeune Afrique a touché à notre maman Teresa nationale »

Fidèles parmi les fidèles de Chantal Biya, il rejoint la longue liste des personnalités publiques qui dénoncent l’enquête de Jeune Afrique du 17 février 2019, présentant l’épouse du chef de l’Etat du Cameroun, comme la réelle présidente

Mardi 19 février sur les antennes de Canal 2 international, le secrétaire exécutif de Synergies africaines contre le sida et les souffrances, l’ONG de Chantal Biya s’est dit choqué par la posture du  journal Jeune Afrique (JA) qui a publié en sa Une principale la première Dame du Cameroun, Chantal, qu’il présente comme celle qui dirige désormais le pays, auprès de son époux Paul Biya, 86 ans. « C’est plutôt un choc, parce que on ( JA, ndlr) touche à notre star nationale, notre maman Teresa nationale, et ca nous étonne un peu d’entendre tout ceci de notre mère, parce que nous ne sommes pas habitué de connaitre ceci de notre mère. »

Si Jeune Afrique qualifie Chantal Biya d’omniprésente, développant ses réseaux d’influence, Jean Stéphane Biatcha pense qu’elle «  n’est pas omniprésente, puis qu’elle est créatrice de toutes ces ouvres humanitaires. » indique t-il.  « Mais ce qu’elle essaie de faire c’est montrer l’exemple. Elle a créé au Cameroun la mobilisation pour la solidarité. Et je crois que, au lieu de la voir comme une fin en soi, il faut la voir comme un modèle à suivre. »

« Mme Chantal Biya est à sa place elle reste à sa place, elle accompagne le président Paul Biya dans sa tache immense de diriger le Cameroun. (…) Ce que Dieu nous a donné à travers Chantal Biya est énorme, l’histoire le dira. Cette femme qui se souci des gens défavorisés et Dieu seul sait qu’ils sont des millions. » indique t-il à rédaction de Canal 2.

Comme Owona Nguini, ce proche de Chantal Biya pense que le journal Panafricain a pour intentions de nuire et déstabiliser. « L’article de Jeune Afrique est une attaque, c’est une volonté de Dérision.  Elle est aux cotés d’un homme qui connait de nombreuses attaques et elle en a pris l’habitude elle sait que les  attaques existent dans le long chemin que Dieu lui a donné et ca ne va la décourager. C’est une volonté de déstabilisation. »

Cette nouvelle édition de l’hebdomadaire panafricain continue de faire couler beaucoup d’encre et de salive sur la place camerounaise.