À l’aube des Jeux Olympiques de 2024, une controverse a éclaté suite à la décision de la France d’interdire à la sprinteuse Sounkamba Sylla, musulmane pratiquante, de porter son voile durant la cérémonie d’ouverture. Cette mesure, qui visait à respecter le principe de laïcité associé aux Jeux, a suscité l’indignation de l’athlète.
Sur sa page Instagram, Sounkamba Sylla a exprimé son mécontentement, questionnant la liberté individuelle dans le pays hôte des Jeux. Cette interdiction a donné lieu à une grande controverse, notamment en raison de la perception d’un traitement inégal.
En effet, certains soulignent le cas isolé de la sprinteuse, rappelant que la Fédération française d’athlétisme a autorisé l’athlète français Sasha Zhoya à défiler en jupe lors de la même cérémonie.
La délégation présidentielle camerounaise, arrivée à Paris le 23 juillet, est présente pour cet événement d’envergure. Le président Paul Biya et son épouse ont été accueillis par l’ambassadeur du Cameroun en France, André Magnus Ekoumou.
Il est crucial de rappeler que les Jeux Olympiques se veulent un rassemblement sportif célébrant les talents du monde entier, sans distinction de couleur de peau ou de religion. Ils sont centrés sur des valeurs de solidarité, de durabilité, d’humanisme, d’universalité, et de l’alliance entre le sport, l’éducation et la culture.
Vous avez bien fait de rappeler en épilogue les valeurs prônées par les J.O, qui rassemble et célèbre les talents sportifs du monde entier sans distinction de sexe, de race et de religion. La jeune sportive n’a donc pas à se plaindre, car mettre un voile, c’est déjà exhiber sa religion. Chose totalement contraire à l’éthique de la rencontre mondiale.