Joël Imbiid: « Une chose sur laquelle j’ai toujours été clair, c’est que le Cameroun était mon premier choix »

Le pivot de Philadelphie a finalement choisi les Etats-Unis à la veille des JO de Paris. Le camerounais dans une interview accordée au New York Times, Joël Embiid explique son choix de s’aligner du côté de la team des Etats-Unis que du Cameroun ou de la France.

Pour son pays natal, le fait que les Lions du basketball soient disqualifiés aux JO de Paris 2024 a fait qu’il ne s’engage pas avec les Vert-rouge-jaune.

« Une chose sur laquelle j’ai toujours été clair, c’est que le Cameroun était mon premier choix. S’ils s’étaient qualifiés, j’aurais joué pour mon pays natal parce que c’était mon rêve de participer aux Jeux Olympiques avec lui »

Pour le cas de la France, le Camerounais pense qu’il été mis sous pression. En effet, il explique que le délai qui lui avait été donné était court et de surcroît il n’avait pas été saisi personnellement.

« Je me suis en quelque sorte senti pressé de prendre une décision alors que je voulais prendre autant de temps que possible, donc le fait que la France pose un ultimatum sur la date limite à laquelle je devais rendre ma décision n’a pas aidé. Je n’étais même pas au courant qu’ils avaient fixé cette date dans un premier temps. J’ai vu ça sur Twitter et j’étais là, « Wow, d’où est-ce que ça sort ?! »

Une autre raison que le joueur de Philadelphie avance est qu’entre l’Afrique et la France, les relations ne sont pas au beau fixe. Du coup, la France était une troisième option pour lui.

« Ce qui m’a assez dérangé dans ma réflexion, c’est la relation entre la France, le Cameroun et les pays africains en général, historiquement et même de nos jours. Même maintenant, il y a encore des choses qui se passent en Afrique. Il y a beaucoup de rejet des Français parce qu’il y a eu tant d’années d’oppression. Ça a compté dans ma réflexion parce que je savais que ce serait dur. Ma famille vivant au Cameroun, je ne voulais pas la mettre dans une position délicate. Je veux qu’elle soit en sécurité, et la relation entre la France, le Cameroun et l’Afrique en général n’est pas bonne. »