«Le Maire de la Ville est une personnalité autochtone de la Région de rattachement de la Communauté Urbaine», stipule la loi sur l’intégration en cours d’examen à l’Assemblée nationale en son article 246 (alinéa 1). Cette disposition continue de diviser l’opinion publique.
La nouvelle loi sur l’intégration nationale ne rencontre pas l’assentiment de tous les camerounais. Si certains s’y opposent totalement, d’autres par contre n’y voit aucun problème, c’est le cas de Joseph Antoine Bell. Dans une publication Facebook datant du dimanche 15 décembre 2019, l’ancien footballeur professionnel pense qu’on ne saurait se montrer favorable à l’équilibre régional et crier au scandale face un texte qui régionalise les postes à la tête des collectivités locales.
Lebledparle vous dévoile l’entièreté de son analyse.
Un mot, sur un enjeu politique de l’heure au Cameroun : comment peut-on hurler au scandale aujourd’hui contre une loi qui régionalise les postes à la tête des collectivités locales, après avoir accepté et défendu depuis près de 60 ans le principe de l’équilibre régional, y compris dans les concours administratifs ?
Comment expliquer que certains n’aient pas entrevu l’accusation de discrimination dès lors qu’on reconnaissait aux Anglophones le droit de gérer leurs affaires et pas au reste des régions ?
Nos compatriotes du Sud-ouest avaient allumé la première mèche en disant clairement qu’ils ne voulaient plus de ressortissants du Nord-ouest dans leurs conseils municipaux. Des aînés tels que MM Kadji, Fotso, Sohaing avaient montré la voie en prenant des mairies dans l’Ouest bien que vivant à douala depuis 50 ans. S’ils furent applaudis pour cela comment et pourquoi s’offusquer lorsque la loi vient l’inscrire dans le marbre ?
Nous devons nous inspirer des autres mais pas les copier. “Tu es d’où ?” Chez nous n’a jamais signifier “tu es né où ?”