Telle a été le point focal lors du conseil de cabinet du mois en cours tenu le 25 mai 2022.
Des dirigeants des pays étrangers ont reconnu il y pas longtemps, que beaucoup de biens culturels africains notamment camerounais, avaient été emportés « illégalement » lors de la colonisation. Il est donc temps selon les gouvernants, que cette richesse regagne le Berceau de l’Humanité. Bientôt, ce sera effectif. Au cours du conseil de cabinet du mois en cours tenu le 25 mai dernier, le Premier ministre, Joseph Dion Ngute, a demandé au ministre des Arts et de la Culture, (Minac), Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt, « d’élaborer la stratégie nationale de rapatriement des biens culturels camerounais illégalement exportés à l’étranger ».
Pour y parvenir, « un accord de principe a été donné par une structure détentrice des objets d’art pour leur restitution. Certaines institutions étrangères ont choisi d’organiser des concertations avec les communautés locales revendicatrices dans l’optique de clarifier des questions préalables », ont-ils défini.
Interrogé par la Crtv, le Minac a rassuré que le Cameroun est « à la recherche des solutions appropriées devant permettre le rapatriement dans des conditions administratives, techniques et pratiques honorables de ces objets. Par ailleurs, nous travaillons en étroite collaboration avec les experts expérimentés sélectionnés compétents pour réussir à adresser tous les problèmes qui se posent ».
Faut-il le rappeler, le rapport sur la restitution du patrimoine culturel africain remis au président français Emmanuel Macron en novembre 2018 renseigne que7 838 biens objets culturels se trouvent au Musée du quai Branly-Jacques Chirac à Paris. Les autres sont disséminés dans les collections publiques françaises.