La tournée internationale de l’Artiste-musicienne Coco Argentée a été boycotté par la Brigade Anti Sardinard (BAS). Le gala africain d’intégration, acte 1 de la célébration des 40 ans de carrière musicale annoncé pour le 15 avril 2023 pourrait être aussi boycotté par la BAS. Le boycott est dû au fait que les artistes concernés ne prennent pas position sur certains événements de la vie nationale du Cameroun. « Boycott total. Celui qui va acheter le billet pour cette soirée va regretter. Donc restez chez vous!!!! Merci pour votre compréhension », peut-on lire sur la page Facebook de Bobbi Tanap, au sujet du concert de Ben Decca.
Cette situation agace le Secrétaire national à la communication du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC). Joseph Emmanuel Ateba pense que c’est le terrorisme de la pensée. « Il faut dire non à cette autre forme de terrorisme de la pensée qui consiste à vouloir imposer à tout le monde ses combats, notamment les artistes et autres « célébrités ». Lancer une campagne de boycott contre un artiste par ce qu’il n’aurait pas pris position sur un sujet donné relève du terrorisme », écrit l’homme politique sur Facebook, le mardi 14 mars 2023, comme l’a constaté Lebledparle.com.
La réaction d’Armand Noutack II
Le cadre et militant du MRC abonde dans le même sens et s’inscrit en faux contre le diktat de la BAS. « J’ai vu ça venir depuis mon cher Ateba, et tu as d’ailleurs contribué à envenimer les choses. Un jour nous regretterons d’avoir laissé certains « énergumènes » parler en notre nom, Ils ont confondu révolution et politique, Je n’ai cessé de leur dire que Maurice Kamto est un homme politique pas un révolutionnaire… Et puis leur révolution là même consiste en quoi ? Le kongossa, la pensée unique, les interminables soupçons, les calomnies des pages monétisées… La politique c’est le compromis (je n’ai pas dit compromission), le dialogue, l’ouverture, la solidarité, … Lorsque vous aurez chassé tout le monde, vous gouvernerez avec qui ? Soyons le changement que nous voulons, les camerounais doivent se parler et ils se parleront », réagit son ami politique.