Comparaison des Résultats
Ateba fait une analogie entre les résultats de Samuel Eto’o en tant que dirigeant de la Fecafoot et ceux de Paul Biya en tant que leader du Cameroun. Il évoque l’argument que les supporters de ces dirigeants évoquent des succès, mais que ces réalisations ne sont pas toujours clairement visibles pour tous. « Les résultats d’Eto’o à la Fecafoot sont comme les résultats de Biya au Cameroun. Leurs fans et idolâtres vous parlent de bons résultats qui circulent dans leurs têtes mais que personne n’arrive à voir même avec les loupes. Quel honneur y a-t-il pour une fédération de priver un club de son pays d’une compétition internationale quand celui-ci l’a mérité sur le terrain de la compétition? », écrit l’homme politique. « Foutons la paix à Eto’o. La Fecafoot et le football camerounais sont à l’image du Cameroun et du management public camerounais. Il faut changer le système pour changer le Cameroun », ajoute le Senacom du MRC.
Appel à l’Action Citoyenne
L’auteur encourage activement les citoyens à s’inscrire sur les listes électorales pour les prochaines élections. Il souligne l’importance de la participation citoyenne et appelle à un changement du système pour transformer le Cameroun. « Dans exactement 10 jours les inscriptions sur les listes électorales seront clôturées pour l’année en cours: Ruons-nous massivement dans les antennes d’Elecam pour nous inscrire. N’oublions pas: 2025 ou avant », écrit le militant du MRC.
Critique et Adversité
Ateba évoque la différence entre la critique constructive et l’opposition. Il met en garde contre la tendance à confondre les critiques avec les adversaires, ce qui peut conduire à l’aliénation de personnes dont les opinions pourraient être bénéfiques pour le progrès. « Il faut savoir faire la différence entre la critique et l’adversité. En confondant des critiques aux adversaires, on se crée de nouveaux adversaires dont on aurait pu faire des alliés en prenant en considération leurs observations », écrit l’acteur politique.
Fanatisme et Extrémisme
L’auteur souligne les dangers du fanatisme et comment il peut mener à l’extrémisme et à la perte de la raison. Il met en garde contre le fait de devenir un instrument d’une personne ou d’une idée en raison d’un fanatisme aveugle. « Ailleurs, les dirigeants sont sous pression pour produire des résultats, en Afrique ce sont les citoyens qui sont sous pression pour témoigner de leur loyauté, fidélité et soumission envers les dirigeants. Le fanatisme est la route qui mène à l’extrémisme avec pour conséquence la perte totale de la raison. À la fin on finit par devenir l’instrument de ce, de celui ou de celle dont on est fan », écrit le cadre du MRC.
Joseph Emmanuel Ateba interpelle les fans et partisans de dirigeants, soulignant que les résultats et réalisations doivent être évalués objectivement plutôt que d’être uniquement perçus à travers des louanges aveugles. Il remet en question les actions de la Fecafoot sous la direction d’Eto’o, notamment en ce qui concerne la privation d’un club de compétitions internationales malgré son mérite sur le terrain. « Les œuvres d’un dirigeant sont son meilleur outils de propagande. Ni les motions de soutien, ni les photos dans tous les carrefours et bureaux ne remplaceront les routes, l’eau, l’électricité réclamées ou enlèveront les poubelles », écrit le cadre politique.