Junior Ngombe est provisoirement libre. Le jeune activiste, accusé d’incitation à l’insurrection suite à une série de vidéo contre le régime diffusée sur les réseaux sociaux, vient de bénéficier d’une libération sous caution ce 31 juillet 2024. Ses avocats, Me Akere Muna et Me Serge Emmanuel Chendjou du collectif Me Souop, se sont portés garants pour sa remise en liberté. Junior Ngombe s’est ensuite rendu au Cabinet Muna située au sein de la fondation éponyme, en compagnie des conseils. Le mardi 24 juillet 2024, Junior Ngombe a été arrêté par les forces de sécurité à Douala et déporté vers Yaoundé. Cet événement a suscité une vive indignation au sein de l’opinion publique.
Vers un comparution libre devant les tribunaux
Devenu célèbre sur Tik Tok à travers des vidéos anti-Biya, Junior Ngombe est également le président du mouvement Jeunesse Debout pour le Changement (JDC). Ses prises de position jugées trop poussées, ont été perçues comme un a appel à l’insurrection et au soulèvement populaire, un délit condamnable par le code pénal camerounais. En dépit du mot d’ordre de libération du jeune homme lancé sur les réseaux sociaux ainsi qu’une première intervention de ses avocats, la demande de mise en liberté initiée hier mardi a d’abord été rejeté par les juges. Ce mercredi matin, ses conseils qui se sont portés garants de lui, ont pu lui obtenir une liberté provisoire. Junior Ngombe devrait donc comparaître libre devant les tribunaux dans les prochaines semaines.