Kamto Valentin à Albert Dzongang : « tu es une honte pour la grande famille Gueche »

Dans la lettre, Kamto Valentin fait part de son mécontentement concernant les actions de son frère en ce qui concerne la gestion de la concession familiale. Il explique que M. Dzongang a pris le contrôle de la concession familiale en l’immatriculant à son nom sans consulter les autres membres de la famille. De plus, M. Dzongang aurait mis des cadenas et des serrures pour empêcher ses frères et sœurs d’accéder à la case des parents.

Kamto Valentin affirme que M. Dzongang a porté plainte contre lui et d’autres membres de la famille, les accusant de destruction de biens dans la concession. Il mentionne également que son frère a utilisé son pouvoir politique pour faire pression sur les autorités locales et les brigades de police afin de le convoquer et de le menacer.

Il soulève des questions sur l’intégrité de son frère, en se demandant si quelqu’un qui ne peut pas gérer sa propre famille peut être capable de gérer un pays ou une formation politique. Il critique également le fait que M. Dzongang ait obtenu un titre foncier pour la concession familiale sans en informer ses parents et qu’il ait agi de manière égoïste.

Kamto Valentin termine en s’adressant directement à son frère, exprimant son mécontentement et en le mettant en garde contre toute tentative d’intimidation ou de menace. Il conclut en déclarant que son frère est une « honte pour la grande famille Gueche » et pour ses compagnons politiques.

Ci-dessous, l’intégralité de la lettre ouverte

Lettre ouverte à monsieur Dzongang Albert (Homme politique)

Acte 1.

Bonjour cher grand frère,

C’est ton unique frère encore en vie qui t’écrit.

Cher grand frère. Notre défunt papa, monsieur FOUASSOUO Sylvestre avait 08 enfants

– Maman Moguem Cécile encore en vie et aînée de la famille.

– Feue maman Noubissi Thérèse

– Feue maman Djuikouo Jacqueline

– Monsieur Albert DZONGANG encore en vie

– Feu Ngueché André

– Monsieur Kamto Valentin encore en vie

– Feue maman Sipowa Jeanne

– Maman Simo Angèle encore en vie.

Si tu me lis en ce moment, tu vas constater que nous restons 04 enfants encore vivants.

En 1988, tu as usé de ton rang social et politique pour immatriculé la concession familial en ton nom. Devenant ainsi en dehors de toi, la propriété de ton épouse et de tes enfants.

Tu n’avais pas posé la moindre question de savoir que feront mes soeurs et frères pour gérer les us et coutumes.

Tu ne te poses pas la question de savoir comment tes frères et soeurs gérent la tradition au cas où cela s’impose.

Et comme cela ne suffisait pas, tu as mis les cadenas et les serrures sur toutes les cases dans la concession. Empêchant à ton frère et tes sœurs d’avoir accès dans la case des parents.

Le 22 juin 2022, tu nous as fait interpeller par la brigade de Bamendjou alors que nous étions dans la concession familiale, sous seul motif que nous sommes entrés dans ta concession sans ton autorisation.

Trouvant cela insuffisant, tu porteras plainte contre nous au tribunal de première instance de Bafoussam que nous avons détruit tes biens dans ta concession.

Le 13 septembre dernier, c’est la brigade de Baham qui me convoquait sous tes soins, sans doute que la brigade de Bamendjou n’est plus sous tes ordres, et quand la brigade de Baham va connaître votre face cachée, vous irez à Bafoussam et pourquoi pas Yaoundé.

Depuis lors, ta nièce, ton neveu et moi répondons devant le tribunal de tes fausses accusations et la prochaine audience aura lieu le 18 octobre.

Avec toutes les menaces proférées à mon endroit, je peux me le permettre et sans me tromper que tous tes plans visants à m’éliminer sont restés infructueux. (Et tu sais de quoi je parle). Au point où il faut me stresser tout le reste de ma vie par le parquet et les multiples convocations dans les brigades. (Ne me reprochant de rien, j’honore toujours à toutes ces convocations et tu le sais).

Tu t’es fait fabriquer un titre foncier volume folio19 sous numéro 3215 en 1988, que tu as obtenu, sans aucune descente sur le terrain, usant en ce moment de ton pouvoir politique sans en informé ton pauvre papa, encore moins ta pauvre maman, et tu ne l’as brandi qu’après leurs morts.

Ce qui me semble inquiétant cher grand frère, c’est que vous vous affichez sur les plateaux de télévision comme un model de la société. Les gens vous écoutent, ils vous suivent, sans imaginer qui vous êtes réellement.

Je me demande sur qu’elles critères vos compagnons politiques vous font confiances? Savent ils réellement qui tu es?

Si tu n’as pas eut de compassion envers tes parents, c’est envers tes compagnons que tu auras de la compassion? (Et Tu sais dans quelle condition papa est décédé)

En tout cas, je reste toujours sur mes fins, quand à votre enlèvement dans ta concession à Douala avec tes compagnons politiques. Car je sais de quoi vous êtes capable.

Si tu parviens à titré une concession familiale à ton nom, celui de ton épouse et de tes enfants, imagine un tout petit peut si on te donne la gestion du Cameroun.

Cher grand frère, sincèrement, et entre toi et moi, si gérer 04 membres de ta famille te dépasse, réponds moi, tu seras capable de gérer le Cameroun? Encore moins une formation politique?. Où une association?

Au lendemain de cette publication, je ne serais pas surpris que tu changes de méthode d’intimidation ou de mort à mon endroit. Mais la seule chose que je te propose, c’est de me tuer une fois afin que je retrouve nos défunts car tu es une honte pour la grande famille Gueche, et beaucoup de tes compagnons.

Merci

Kamto Valentin