Le Lion indomptable n’a pas digéré que le public lyonnais s’acharne sur sa génitrice alors qu’elle était présence au Parc OL. « Ma mère. Elle était au stade. Et je suis copieusement insulté par les deux kops : Toko, ni*** ta mère. Toko, ni*** ta mère. » Chanter ça alors que ma mère est là… Tu peux ne pas apprécier un joueur, tu peux le siffler, le provoquer, etc. Mais quand ça va loin avec des insultes, c’est différent », dit-il avant d’évoquer ses performances en demi-teinte à Rennes.
L’adaptation difficile à Rennes
« Honnêtement, je l’ai bien vécu. Parce que ça fait 3-4 ans que je ne joue pas attaquant. On attend toujours de moi que je marque énormément, mais si on regarde bien, pour mon poste, je mets pas mal de buts. On me parle toujours de marquer, mais j’ai des consignes différentes de la part de mes entraîneurs. Marquer, c’est un plus. Et j’arrive à le faire. Il ne faut pas m’en vouloir quand je ne marque pas. Moi, je ne m’en veux pas parce que je ne suis pas dans une position où je peux marquer à tous les matchs. Ce n’est donc pas mon objectif premier quand je commence une rencontre », explique le champion d’Afrique 2017.
Seulement prêté, Karl-Toko Ekambi ne compte pas retourner à Lyon selon ses propres dires. Rennes compte-t-il garder son 2e plus gros salaire ? La suite des évènements nous en dira davantage.