Le chanteur congolais doit également comparaître pour avoir facilité l’entrée et le séjour irrégulier en France des plaignantes et pour les avoir fait travailler illégalement en les sous-payant, voire en les privant de rémunération.
Même si son avocat Emmanuel Marsigny, ne le confirme pas, Koffi Olomidé devrait être présent à la barre du tribunal de Nanterre lundi 11 février.
Il doit répondre d’agressions sexuelles qui auraient été commises en région parisienne entre 2002 et 2006 sur quatre de ses danseuses.
Mis en examen en février 2012 pour viols aggravés, le chanteur congolais a vu les chefs de poursuite retenus contre lui allégés, l’enquête n’ayant notamment pas pu prouver que l’une des plaignantes était mineure au moment des faits.
Le sexagénaire est donc renvoyé pour atteintes sexuelles avec violence, contrainte, menace ou surprise par personne ayant autorité, et pour séquestrations avec libération volontaire avant le 7e jour.
Il doit également comparaître pour avoir facilité l’entrée et le séjour irrégulier en France des plaignantes et pour les avoir fait travailler illégalement en les sous-payant, voire en les privant de rémunération.
Les faits retenus par l’accusation en France se seraient déroulés dans un pavillon d’Asnières-sur-Seine, au nord-ouest de Paris, où l’artiste hébergeait ses danseuses en marge de concerts ou d’enregistrements.
En juin 2018, lors de l’annonce de son renvoi devant la justice française, le chanteur a « fermement » contesté les faits, dans un communiqué publié par son avocat.