Vie chère. Peuple maso
Faut les entendre jouer les outrés. « Trop c’est trop », « Y en a marre », « ce pays doit changer ». Le pays n’a pas de problème. nous l’avons trouvé lui sa chose serein, pressé de rien. C’est nous qui devons changer. Nous devons changer notre couardise. Celle qui fait de nous des lâches incapables de prendre leurs responsabilités. Qui n’ont pas assez de couilles pour aller s’inscrire sur les listes électorales. Pour qu’au moment venu, au moment décisif, au money time, qu’ils prennent le contrôle de la situation, de leurs vies. Nous devons changer notre égoïsme qui consiste chacun à ne bouger que pour son cul, ses intérêts.
A méconnaître le mérite d’autrui. à verser dans la haine et la sorcellerie qui nous font régresser de jour en jour. Nous devons changer nos attentes tellement nous sommes prévisibles et malléables qu’ils maîtrisent notre notice. Pain, sardine, t-shirt, bière. Quelques semaines avant les élections, c’est toujours petite promotion d’un de nos tiers, ou petite création d’unité administrative dans notre contrée. Petit bitumage de tronçon allant vers le village et nous voilà hop dans les urnes pour aller reconduire nos bourreaux. Nous devons changer cette appellation de continent qui n’a son sens que dans l’orgueil, la fanfaronnade d’un ou deux exploits sportifs. C’est quoi ce continent ou les droits élémentaires des citoyens deviennent des luxes ? L’électricité, l’eau, les routes, les hôpitaux, les écoles etchetera etchetero. Un continent où les points de repères pour se géo-localiser dans les quartiers c’est les poubelles et les nids de poules….