Les ravages de la montée des eaux de la mer de Kribi sont tels que le préfet de l’Océan a pris la décision radicale d’interdire la baignade dans cette zone prisée par les touristes. Les conséquences de cette montée fulgurante des eaux sont visibles le long de la plage. Arbres renversés, maisons et hôtels détruits, les constructions préservées sur le rivage ont été sérieusement endommagées.
Ces dommages sont occasionnées par les fortes pluies qui ont frappé la région ces dernières semaines. Cette situation a entraîné une paralysie des activités économiques locales, notamment la pêche et le tourisme.
Autorités pour fumer des mesures d’urgence
Face à cette situation critique, le préfet de l’Océan, Nouhou Bello, a entrepris une tournée d’évaluation des dommages le 17 août dernier. Suite à cette évaluation, il a pris une mesure radicale en interdisant la baignade à la plage de Kribi jusqu’à nouvel ordre. Cette décision a été motivée par plusieurs facteurs, dont l’incivisme des populations et le non-respect des normes environnementales et réglementations liées à l’occupation de l’emprise maritime.
Respect des normes environnementales et réglementations
Le préfet rappelle que l’emprise maritime est légalement définie à 50 mètres de la côte. Les constructions permanentes ne sont pas autorisées dans cette zone, même pour les détenteurs d’autorisations d’occupation temporaire. Ces constructions doivent être de nature provisoire en raison de la précarité de l’emprise maritime et des risques liés à la montée des eaux.
La plage de Kribi, autrefois un lieu de détente et de loisirs, fait maintenant face à des défis environnementaux sérieux. La baignade interdite en est un rappel brutal, justifie l’urgence d’une gestion responsable des ressources naturelles et de la sensibilisation à la protection de l’environnement.