Un acte tragique a secoué la ville portuaire de Kribi, au Sud du Cameroun, le 14 août, lorsque le corps sans vie d’un enfant de 2 ans a été découvert dans la broussaille près de l’échangeur. Les premiers témoignages suggèrent que le petit garçon aurait été tué par sa propre mère, qui était devenue récemment adepte d’une église de réveil.
Selon les témoignages recueillis et cités par diverses sources, la mère de l’enfant aurait accusé son fils d’être possédé par des esprits diaboliques. Au cours des derniers jours, elle aurait pratiqué des rituels de purification en aspergeant le petit avec du sel et du sable, dans le but de le libérer de ces prétendus esprits maléfiques. Cette pratique aurait provoqué l’inquiétude de ses voisins, qui auraient été agacés par les prières intempestives et les actions inhabituelles de la mère.
La maman passe aux aveux
Le drame aurait eu lieu au cours d’une séance de délivrance spirituelle qui aurait mal tourné, conduisant à la mort tragique de l’enfant de 2 ans. Les forces de l’ordre ont ouvert une enquête sur l’incident et ont rapidement appréhendé la mère présumée coupable. Celle-ci aurait d’ailleurs, avoué son acte lors de l’interrogatoire. Cette tragédie soulève des questions sur les conséquences potentiellement néfastes de certaines pratiques religieuses extrêmes et des croyances liées à la possession d’esprits maléfiques.