Abdoulaye Thiam alias Calibri Calibro s’est confié au microphone de Radio France internationale(RFI) au sujet de certains brûlants de l’actualité au Cameroun.
Rappel des faits
En marge d’une visite au Salon de l’Agriculture de Paris le 22 février 2020, le président français Emmanuel Macron avait été apostrophé par l’activiste de la BAS Calibri Calibrio.
Pendant cinq minutes, le « Commandant en chef » de la BAS avait fait étalage d’un certain nombre de sujets sensibles au pays de Paul Biya qu’il accusait de « génocide ». Son interlocuteur n’avait pas hésité à le rassurer qu’il ferait « pression sur le Cameroun » pour pallier la situation décriée. Une brouille diplomatique s’était momentanément installée entre les deux pays.
Agenda de Calibri
Invité de l’émission Débat Africain sur RFI ce dimanche 10 mai 2020, Abdoulaye Thiam a, au cours de cette édition consacrée aux lanceurs d’alerte, donné la suite de l’affaire.
Interrogé par le présentateur du programme Alain Foka, l’activiste de la diaspora déclare: « Oui effectivement il y a eu un contact. J’ai transmis la liste des personnes que nous estimons qu’elles sont embastillées pour des raisons politiques. J’ai transmis cette liste, il y a eu des contacts ».
Selon l’invité d’Alain Foka ce dimanche, l’affaire suit son cours mais annonce toutefois ses actions prochaines au cas où il n’y aurait pas changement positif : « Si rien n’est fait d’ici le prochain sommet France-Afrique nous allons encore, comme nous disons, ‘’ frapper ‘’, faire une opération pour dénoncer cela justement », a-t-il promis.