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L’archidiocèse de Yaoundé réagit aux accusations relayées par une certaine presse à l’endroit de Mgr Jean Mbarga

chapel yaounde

La réaction de l’archidiocèse de Yaoundé intervient consécutivement à certains articles de presse parus dans les kiosques le 14 décembre 2020, faisant état de ce que l’archevêque métropolitain, Mgr Jean Mbarga serait impliqué dans un conflit foncier dans la localité de Nkoabang à Yaoundé.

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Cathédrale Notre de Dame de victoire de Yaoundé (c) Droits réservés

En effet, dans la matinée du 14 décembre 2020, lebledparle.com apprenait dans certains journaux qu’Henri Eyebe Ayissi, ministre des Domaines du Cadastre et des Affaires foncières (MINDCAF) et son acolyte, Monseigneur Jean Mbarga, archevêque de Yaoundé ont « arraché le terrain a 60 orphelins a Nkoabang ».

Des explications contenues notamment dans les colonnes du journal Le Quotidien dont nous avons reçu copie dans notre rédaction, il apparait que « toute une famille de 60 membres se trouve sous menace et livrée à la vindicte de ce tandem, déterminé à spolier tout l’héritage de ces orphelins établis, à Nkoabang depuis des siècles. Or ceci il est question d’une affaire très juteuse autour du faux titre foncier N° 1274/MAF brandi par l’archidiocèse de Yaoundé pour justifier son titre de propriété sur cette parcelle de terrain », peut-on lire.

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La réaction de l’archidiocèse

Dans sa mise au point commise le lundi 14 décembre, l’archidiocèse de Yaoundé renseigne qu’il a entrepris les travaux de sécurisation son patrimoine foncier qui jusqu’ici était spolié par des « orphelins fictifs », à travers des procédures de ventes irrégulières. « Depuis un certain temps, l’archidiocèse de Yaoundé fait l’objet d’agression visant notamment à spolier son patrimoine foncier. L’archidiocèse de Yaoundé a donc entrepris de sécuriser ledit patrimoine, en procédant aux immatriculations là où besoin est ; et en rappelant les coordonnés des titres fonciers là où ils existent. Ce projet de sécurisation réveille depuis lors, des appétits de toute nature, allant jusqu’à des procédures de ventes irrégulières de ces espaces longtemps acquis par l’archidiocèse de Yaoundé. C’est dans ce cadre que la paroisse de Nkoabang subit la pression d’usurpateurs et de vendeurs de terrains véreux déguisés aux faux protecteurs d’orphelins fictifs. Aidé en cela par une certaine presse, ils entendent ainsi jeter l’opprobre et l’ignominie sur la légalité et la régularité des procédures qui ont présidé à l’obtention du titre foncier N° 1274 datant du 28 novembre 1994 », peut-on lire dans la note de l’institution religieuse.

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Ainsi recadré, l’archidiocèse de Yaoundé dénonce « fermement » ces agressions foncières et les calomnies y afférentes et rappelle que ces délits de nature à porter préjudice aux personnes et à la paix sociale « devraient être portés devant les juridictions compétentes le cas échéant ».


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