Ils dénoncent l’arrestation arbitraire de l’entrepreneure d’origine camerounaise résidant au pays de l’Oncle Sam. .
Rebecca Enonchong a été arrêtée et détenue depuis le mardi 10 août 2021 à la Légion de gendarmerie du Littoral pour « outrage à magistrat ». L’interpellation de cette dernière est critiquée par bon nombre d’Ong et la communauté internationale qui exigent la libération de la patronne de l’African Center for Technology Innovation and Ventures(Activspace).
Pour Tibor Nagy, sous-secrétaire américain chargé des affaires africaines, la Camerounaise basée aux USA doit être libérée : « Le gouvernement camerounais n’a-t-il pas honte ? Même Poutine fait preuve de plus de finesse en emprisonnant des gens pour leur politique. L’heure des grands changements à Yaoundé », a-t-il écrit sur son compte twitter.
C’est le même appel pour l’Ambassadeur de l’Union Européenne(UE) au Cameroun, Philippe Van Damme, lequel voit en l’interpellation de celle qui siège aux conseils d’administration de capital-risque pour l’Afrique (VC4Africa), de Digital Africa, de la fondation de l’OMS, d’Eneza education, de Suguba, de Dijbouti Telecom, d’US Exim Saac, entre autres, un « impact désastreux ». Parce, estime-t-il, « riche ou pauvre, la perception créée est que l’arrestation arbitraire est toujours possible » au Cameroun en déplorant le « non-respect structurel du principe d’habeas corpus inscrit dans la Constitution », put-on lire sur son compte twitter ce 13 août 2021.