Comme en 2016 au Brésil, l’équipe nationale olympique a défilé vêtue d’une tenue traditionnelle locale qui n’est pas passée inaperçue ce 23 juillet 2020 à l’occasion de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Tokyo.
En dépit du climat d’incertitude qui a longtemps plané sur ses Jeux olympiques de 2020 à Tokyo au Japon, c’est en grande pompe que les Japonais ont ouvert leur bras au monde entier. De manière sobre, mais efficace, loin des flonflons habituels, les nations qui participent à ces 32e jeux de l’ère moderne, ont battu le pavé dans le cadre de la cérémonie d’ouverture qui vient de vivre son dénouement.
Le Cameroun, merveilleusement vêtu, avec la tenue traditionnelle originaire de l’ère grass-field dans l’Ouest du pays, a refait le coup de 2016 pour attirer le regard des 2 à 3 milliards de téléspectateurs qui regardaient simultanément cet évènement. La tenue met à l’honneur un pan de notre culture, méconnue de plusieurs, mais bien vivante.
12 athlètes à la conquête des médailles
Conduite par la lutteuse Joseph Emilienne Essombe Tiako de la catégorie des 53 kg, porte-étendard du pays cet après-midi, la «Cameroon olympic team» va tenter de décrocher une première médaille depuis l’Or de la légende du triple saut Françoise Mbango en 2008 à Pékin.
Outre Joseph Emilienne Essombe Tiako, d’autres espoirs de médaille sont attendus. Entre autres, Albert Mengue Ayissi, un jeune boxeur camerounais qui a récemment reçu une somme de 500 000 Fcfa de la part du propriétaire de Vision 4 TV Jean Pierre Amougou Belinga pour peaufiner sa mise en train. A côté de lui, son coéquipier encore plus connu Wilfried Seyi Ntsengue. Ce dernier avait été désigné porte-drapeau du Cameroun aux Jeux olympiques d’été de 2016 après avoir remporté la médaille d’Or aux Jeux africains 1 ans plus tôt. Plus expérimenté et âgé aujourd’hui de 23 ans, Wilfried Seyi est en effet autant que les autres un candidat crédible pour décrocher une médaille olympique.