Le Mardi 24 décembre, soit la veille de la fête de Noël, le Burkina Faso a enregistré une terrible attaque terroriste au niveau de la ville d’Arbinda, localité située dans le Nord du pays. Il faut dire que ce n’est pas la première fois qu’Arbinda est la cible d’incursions terroristes, durant toute l’année, des individus armés non identifiés ont fait régner la terreur dans cette ville du sahel burkinabé.
Cependant, l’attaque qui a été perpétré ce mardi 24 décembre a été d’une violence et d’une barbarie incompréhensible. Par ailleurs, il faut dire que l’armée burkinabé a opposé une riposte courageuse qui a permis un tant soit peu de limiter les dégâts. Malheureusement, le bilan de cette incursion armée fut terrible. D’après les informations de l’AFP, 42 personnes sont mortes au cours de l’attaque djihadiste. On y dénombre 35 civils dont 31 femmes et 7 militaires qui sont décédés.
Recrudescence des incursions armées
La riposte des forces armées du Burkina Faso a permis de neutraliser 80 assaillants selon les premières autorités du pays. Cette attaque terroriste est l’une des plus sanglantes jamais enregistrées sur le sol du Burkina Faso. Quelques heures après l’attaque d’Arbinda, Hallalé, une autre ville située également dans la région du Nord du Burkina a enregistré aussi une attaque terroriste. En effet, un détachement militaire des forces armées burkinabés en mission de sécurisation a été pris en embuscade par des individus armés non identifiés.
Selon le bilan donné sur place, 10 soldats des forces armées du Burkina Faso ont perdu la vie au cours de l’embuscade, l’état-major burkinabé a par ailleurs indiqué que des assaillants ont aussi été neutralisé durant l’attaque surprise. Suite à l’attaque d’Arbinda, les autorités du Burkina Faso ont décrété un deuil national de deux jours. Depuis 2015, le pays des hommes intègres fait face à des incursions armées sanglantes qui font de nombreux morts chez les populations civiles et les forces de défense et de sécurité.