in

L’ex-président tchadien Hissène Habré est mort

112570832967813492

L’ancien président tchadien, Hissène Habré, est décédé ce mardi 24 août 2021 au Sénégal des suites de Covid-19 à l’âge de 79 ans. Il avait été admis aux urgences dans un hôpital à Dakar au Sénégal suite aux complications liées au diabète et à l’hypertension, a appris lebledparle.com de sources médiatiques.

112570832967813492
Hissène Habré (c) Droits réservés

Condamné à mort par contumace pour crimes contre l’humanité par un tribunal de N’Djaména au Tchad, Hissène Habré s’était réfugié au Sénégal, puis avait inculpé de crimes contre l’humanité, crimes de guerre et actes de torture. Son procès, qui s’ouvre à Dakar en 2015, est la première utilisation de la compétence universelle sur le continent africain. Il est condamné à la prison à perpétuité en appel en 2017.

L’homme de 79 ans, à la barbichette blanche est condamné à la prison à perpétuité en appel en 2017, suite à un premier procès tenu en 2015 dans la capitale sénégalaise.

Pour approfondir :   Maurice Kamto s’exprime au sujet du décès du bâtonnier de l’ordre des avocats

Au pouvoir entre 1982 et 1990, l’ex-président tchadien continuait à purger sa peine à perpétuité au Cap Manuel avant son décès ce mardi.

Il fut nommé au poste de Premier ministre le 29 août 1978 par le président de la République, le général Félix Malloum. Son mandat prend fin avec la guerre qu’il a lui-même déclenchée le 12 février 1979.

Hissène Habré est le fondateur du Conseil de commandement des forces armées du Nord (CCFAN), devenu Forces armées du Nord (FAN).

Pour approfondir :   Affrontements entre Arabes Choa et Mousgoum : L’afflux massif des Camerounais au Tchad préoccupe le Général Mahamat Idriss Deby Itno

Hissène Habré, chef des Forces armées du Nord (FAN), renverse Goukouni Oueddei le 7 juin 1982 pour occuper le poste de président de la République. Le poste de Premier ministre est supprimé le 19 juin et plusieurs opposants politiques sont exécutés. Habré transforme les FAN en armée régulière (FANT), puis crée une police politique, la Direction de la documentation et de la sécurité (DDS), responsable de milliers d’enlèvements et d’assassinats politiques.


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Dibouar

Un vaste réseau de faux timbres fiscaux découvert à Douala

Guem

Cameroun : Accusée d’être auteure du drame de Bali, l’Armée s’explique