L’économiste camerounais Célestin Monga déplore que Vincent Nguini icone de la world music demeure dans l’anonymat et sa mémoire ignorée dans son pays trois ans après sa disparittion.
Le 8 décembre 2020, Célestin Monga, s’en est souvenu de Vincent Nguini et a tenu à lui rendre hommage à travers un message publié sur son compte Twitter. «8-12-17 : Vincent Nguini s’en va. Guitariste chez Paul Simon pendant 30 ans, ce surdoué était un homme total, un forcené de la paix et un intégriste de l’humilité. Il était aussi d’une bonté démodée et d’une scandaleuse grandeur d’âme. Le pays ingrat l’ignore. Célébrons sa mémoire », s’est épanché l’enseignant à l’Université de Havard aux États-Unis.
Le guitariste Vincent Nguini était de la caste des célèbres guitaristes camerounais dont très peu se sont hissés au firmament de la world music, et ont réussi à y demeurer. Et pourtant, trois ans après sa mort, il tombe déjà dans l’oubli.
Le natif d’Obala, département de la Lekié, région du Centre, était directeur musical de son compatriote Manu Dibango, qui l’a rejoint dans l’au-delà le 24 mars 2020, et chef d’orchestre de la légende américaine Paul Simon. En rappel, Vincent Nguini est décédé le 8 décembre 2017 au Brésil des suites de maladie.