Le débat sur le calendrier de la principale compétition africaine de football continue d’être alimenté. Pour le patron de la FIFA, celle-ci gagnerait à passer tous les quatre années.
Le Séminaire sur le développement des compétitions et des Infrastructures a été organisé ce samedi 1er février par la Confédération Africaine de Football (CAF) à Rabat au Maroc. Et ceci à l’occasion de la Coupe d’Afrique des nations de Futsal se déroulant à Layoune.
Plusieurs personnalités du monde du football ont assisté à ce sommet. Notamment, le président de la Fédération Internationale de Football Association (FIFA), Gianni Infantino. Ce dernier a laissé entendre au cours des échanges qu’il serait judicieux voire bénéfique pour la CAN d’être organisée chaque quatre ans.
«Je propose d’organiser la coupe d’Afrique des Nations tous les quatre ans au lieu de tous les deux ans. C’est comme ça qu’elle sera plus attrayante au niveau mondial», a proposé le président de la FIFA lors de ce séminaire.
Selon lui, cet important changement permettra à la CAN d’avoir plus de visibilité et de rentabilité sur le plan économique.
Objectif du séminaire
Ces assises ont pour objectif de trouver les moyens pour doter chacun de 56 pays membres de la CAF d’un stade moderne aux normes internationales et comment organiser une Ligue Africaine lucrative qui permettra aux clubs africains de ne plus dépendre financièrement des transferts des joueurs en Europe ou d’autres continents. Un projet est estimé à plus d’un milliards de dollars soit près de 18 millions de dollars par pays.
La CAN, sans date fixe !
La grande messe du football africain ne connaît pas de répit depuis plusieurs années. En 2013, sur imposition de la FIFA, elle est passée des années paires pour celle impaires. Cela a semblé insuffisant et, en 2019, la CAN a été déplacée de janvier à juin. Un autre changement qui n’aura duré que le temps d’une édition puisqu’ au cours de sa récente visite en terre camerounaise, le président de la CAF a annoncé que la CAN se jouera de nouveau entre janvier et février lors de l’édition 2021.
Une instabilité qui, d’après de nombreux observateurs remet au goût du jour, la problématique de l’autonomie du football continental.