La montée du tribalisme atteint des proportions inquiétantes au Cameroun. Dans le landerneau politique, tout semble se lire et se définir à partir des origines ethniques et tribales des acteurs. Dans une récente tribune publiée ce jeudi 6 mars, le journaliste Venant Mboua dénonce cet état de chose en surfant sur de récents incidents de Bruxelles impliquant la BAS, le Ministre de la Jeunesse et de l’éducation civique et l’Ambassadeur du Cameroun en Belgique; et la récente polémique autour des propos de Elimibi Lobé sur Ernest Ouandié.
Lire ci-dessous l’intégralité de cette tribune :
Niat Njifendji n’a jamais été agressé en Europe par la BAS?
Cavaye Yeguié, non plus, tout comme Meva’a M’Eboutou, Laurent Esso, ces autres grands-pères malades.
Ma remarque n’exclut pas l’idée d’un possible tribalisme au sein de la BAS mais j’essaie de démontrer que cette affirmation des détracteurs de cette organisation ne tient pas.
C’est exactement comme les propos vicieux de Mathias Owona Guinarou qui suggèrent que ceux qui défendent la mémoire de Ouandié veulent capter sa figure pour des besoins « ethnofascistes »!
Je rappelle que les contradicteurs les plus virulents d’Elimbi Lobè que j’ai écoutés sont
– Henriette Ekwe (il l’a traité de bandit inculte qui n’a jamais lu qu’un seul livre, la bible des chrétiens)
– Gaston Kelman qui l’a traité d’ignare et d’autres noms d’oiseaux que le média qui l’a reçu lui as demandé de retirer
– Jean Bahebeck qui menaçait de lui déformer la mâchoire, avant de le traiter d’idiot!
Ils ne sont pas tous de la même ethnie.
La campagne de dénigrement de la révolution indépendantiste qui vise en réalité à combattre un candidat « qui ne remplit pas les conditions pour se présenter à l’élection de 2025 » devient intellectuellement ridicule !
Le Rwanda, la Côte d’Ivoire, ont commencé avec ce type de discours. Après, le Bon Dieu en personne a quitté les lieux.
Il faut mériter la paix!