C’est la quintessence du communiqué de la Commission de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) publié le 07 septembre 2022 à Abuja.
Au moins 35 civils ont été tués et 37 autres blessés le lundi 5 septembre 2022 lors de l’explosion d’un engin artisanal au passage d’un convoi de ravitaillement dans le nord du Burkina Faso, entre Djibo et Bourzanga, a indiqué le gouverneur de la région du Sahel.
La Commission de la CEDEAO dit que c’est avec stupeur et indignation qu’elle a appris cette attaque terroriste et adresse ses condoléances aux familles des morts et un rétablissement aux blessés. « En ces circonstances douloureuses, le président de la Commission de la Cedeao présente à son nom propre et au nom de toutes les institutions de la Cedeao ses condoléances les plus attristées aux familles endeuillées et souhaite prompt rétablissement aux blessés », peut-on lire dans le communiqué.
Cette autre attaque terroriste au pays des hommes intègres est condamné par l’institution sous régionale. « Le président de la Commission de la Cedeao condamne fermement ces attaques lâches et barbares et exprime au gouvernement et au peuple burkinabé, sa compassion et sa solidarité », conclut le communiqué.
Le Burkina Faso, où des militaires ont pris le pouvoir en janvier en promettant de faire de la lutte anti-jihadiste leur priorité, est confronté comme plusieurs pays voisins à la violence de mouvements armés affiliés à Al-Qaïda et au groupe Etat islamique, qui y ont fait depuis 2015 des milliers de morts et quelque 2 millions de déplacés. Plus de 40 % du territoire du Burkina est hors du contrôle de l’État, selon des chiffres officiels, et les attaques se sont multipliées depuis le début de l’année.