Le train fonctionne par le jeu de puissants aimants qui lui permettent d’avancer sans consommer d’énergie du tout.
La Chine lance un “train céleste” qui avance sans carburant, ni électricité, apprend Lebledparle de Détours. Perché à 10 mètres du sol, ce train à sustentation magnétique, utilise des aimants disposés autant dans le rail que dans ses « roues » (des leviers en fait, puisque le wagon ne roule pas). Les deux se repoussent par cycle, ce qui génère un mouvement de la cabine le long de l’axe. Le tout sans consommer aucune énergie pendant le trajet. Pas plus mal, puisque l’électricité locale est produite au charbon… En pleine crise énergétique mondiale, ce nouveau train chinois est la promesse d’un miracle.
Pour réaliser cette performance physique de train volant, il faut avoir recours à des minerais spécifiques : des aimants aux terres rares dont la Chine est un des seuls producteurs. Ils sont salissants à miner et lourds à transformer. De plus, ce minerai a un petit soucis que confessent les chercheurs au South China Morning Post (journal quotidien de langue anglaise publié à Hong Kong, ndlr) : il émet « de légères radiations électromagnétiques ».
Seul avantage : les infrastructures auraient coûté un dixième seulement de celles d’un métro occidental. Au moins le choix de la Chine est clair : les économies plutôt que l’environnement.