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Contrairement à ce que beaucoup peuvent penser, l’Iran est bel et bien un pays de football. Même s’il est associé très souvent à des évènement politiques, religieux ou à des attentats, le football s’y joue pourtant. Le cuir rond circule. Malgré les troubles politiques, le championnat local s’est professionnalisé en 2001 et fait son petit bonhomme de chemin.
La genèse
C’est peut-être à juste titre que plusieurs personnes retiennent beaucoup plus le côté politique du pays, car en réalité la politique n’est jamais restée loin du sport en général et du football en particulier en Iran. Le football iranien a vraiment été rendu populaire dans les années 60 où il y avait une compétition qui opposait les différents clubs de la capitale du pays. Le tournoi qui se jouait à Téhéran était la plate tournante du football iranien et attire autant de monde que les paris sportifs Bet777. La majorité des joueurs de la sélection nationale provenaient aussi de ses clubs. Entre 1968 et 1976, la sélection iranienne a remporté à 3 reprises de manière successive la Coupe d’Asie. Depuis ce moment, le football iranien se développait, même si c’était à une échelle réduite. Si le football depuis ce moment était à ce niveau, qu’en sera-t-il alors aujourd’hui où le sport roi est devenu professionnel ?
Le nom du championnat national dans l’élite en ce moment était « Ligue Azadegan ». Ce nom désignait les prisonniers de guerre entre l’Iran et l’Irak. Cela fait partie d’ailleurs des raisons pour lesquelles d’aucuns pensent à juste que la politique est intimement liée au football dans le pays.
Le grand derby de Téhéran
De nos jours, le football n’est plus concentré seulement dans la capitale iranienne. Des clubs sont créés un peu partout dans le pays. La pratique du sport se fait un peu partout dans le pays. Malgré l’existence d’autres clubs, le grand derby de Téhéran demeure toujours la rencontre qui attirent énormément de monde.
A l’image des grandes nations de football, Iran a aussi son derby, celui des deux grands clubs de la capitale. Cette rencontre attendue par des milliers de spectateur oppose l’Esteghlal Téhéran et le Persépolis FC. Ce match qui déchaine les passions, n’est pas seulement de deux clubs qui se haïssent. C’est aussi celui des deux classes sociales différentes de la ville. Il y a d’un côté la classe des bourgeois, et de l’autre côté la classe populaire. La ferveur et l’engouement autour de ce football sont telle que des incidents ont éclaté entre les supporters, et les joueurs en 1995. Ces incidents sont survenus après que Esteghlal ait remonté deux buts de retard en toute fin de partie. 5 plus tard, les mêmes incidents se reproduisent. Il y a eu des dizaines d’arrestation qui seront à la base des émeutes dans la ville le 29 décembre 2000.
Avec 12 titres, Persépolis est le club le plus du pays. Il a d’ailleurs raflé les 3 derniers titres de championnats. En 2018, le club a disputé la finale de ligue des champions de l’Asie, mais sera battu par 2-0 contre les japonais des Kashima Antlers.
L’ouverture au monde
Le football iranien n’est plus ce qu’il était il y a de cela 40 ans en arrière. Il s’est ouvert au monde. Il attire beaucoup de joueurs, dont la plupart quitte l’Afrique. Mais depuis, un bon moment, les européens s’y exilent aussi. Le transfert du français Kevin Fortuné passé par Troyes et Lens dans le championnat français est le symbole parfait de cette ouverture du pays aux étrangers, ce qui n’était pas évident quelques années en arrière. Kévin Fortuné a rejoint Tractor club, une formation qui attire 60 000 supporters au cours des grands duels.
Le mondial 1998
L’un des signes représentatifs de l’évolution du football iranien est la première victoire du pays au mondial en 1998. En 1998, le mondial se jouait en France. L’une des affiches a opposé l’Iran aux USA. Lorsqu’on connait l’histoire entre ces deux nations depuis des lustres, il y avait de quoi saliver. Le match qui s’est joué au stade Gerland de Lyon a connu la victoire de l’Iran, la première du pays à une phase finale de mondial.
