Avec la nomination de Gabriel Attal à Matignon le gouvernement français a fait sa mue. On est passé de 16 à 11 ministres de plein exercice et trois ministres délégués. Une démarche prise dans l’optique de limiter davantage le train de vie de l’Etat. Si Emmanuel Macron avait déjà affiché cette volonté d’austérité, Lebledparle.com a dernièrement relevé à la fusion des ministères des Sports et de l’Éducation pour en rajouter.
Les options du Cameroun
La situation de la France contraste avec le cas du Cameroun où on cumule 38 ministres pleins (d’autres étant ministres d’Etat). Le Cameroun compte aussi 8 ministres délégués auprès des ministères, 5 ministres chargés de mission. On pouvait y mentionner le Secrétariat général de la Présidence, son cabinet civil et les 10 secrétaires d’Etat (l’un étant devenu ministre des Mines par intérim). La volonté de fusionner les ministères visiblement pléthoriques n’est visiblement pas dans les ambitions du régime en place. Le premier gouvernement du Cameroun après son unification (le 20 mai 1972) nommé par Ahmadou Ahidjo le 3 juillet 1972. Il était constitué de 26 ministres dont deux ministres d’État et un ministre chargé de mission. D’année en année, les ministères se sont démultipliés au point d’être considérés par l’opinion comme étant obèses. Les options de la France amène des Camerounais à se dire que le Cameroun peut oser un exploit similaire sans conséquence sur la vie du pays.